

Voilà à quoi ressemblent les abîmes de l’histoire. Tout s’y retrouve pêle-mêle et quand on y plonge le regard, on est saisi d’effroi et de vertige.
L’écrivain allemand W. G. Sebald est né le 18 mai 1944 à Wertach, en Bavière du Sud. Exilé volontaire, il quitte définitivement l’Allemagne à 22 ans pour étudier en Suisse et en Angleterre, où il se fixe et poursuit une carrière universitaire jusqu’à sa mort accidentelle, le 14 décembre 2001, à 57 ans. Sebald a d’abord publié des essais, parus sous forme de livres ou dans des ouvrages collectifs. Il a quarante-quatre ans lorsque paraît sa première publication littéraire, un long poème intitulé D’après nature, qui a été récompensé par le prix Fedor-Malchow. Mais c’est avec Vertiges que vont commencer à se dessiner les véritables caractéristiques de son écriture marquée par la responsabilité de l’Allemagne dans l’histoire récente de l’Europe. Paru en 1990, ce livre constitue le premier volume d’une trilogie écrite à la première personne complétée par Les émigrants en 1992 et Les anneaux de Saturne, en 1995. Il y met en scène la capacité de l’esprit à ressusciter une réalité enfouie, ensevelie – celle que le temps a recouverte, mais à laquelle l’acte d’écrire peut donner accès : encore faut-il s’abandonner à tel vertige…
Choix des textes : Volodia Serre
Réalisation : Laurence Courtois Lu par Carlo Brandt
Et la voix de Dorli Lamar
Musique originale, contrebasse : Sarah Murcia
Enregistrement, montage et mixage : Pierre Henry
Assistante à la réalisation : Sophie Pierre
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière
Merci à Deutschland Radio Berlin pour les archives
Vertiges de W. G. Sebald, est publié aux éditions Actes Sud dans une traduction de Patrick Charbonneau
L'équipe
