Le règne de Marie-Antoinette de 1793 à 1855 de René Ehni

Marie-Antoinette
Marie-Antoinette - UPPA/Photoshot
Marie-Antoinette - UPPA/Photoshot
Marie-Antoinette - UPPA/Photoshot
Publicité

« Toujours nous pleurerons la mort de la Reine » a écrit le poète.

Réalisation : Jacques Taroni

Conseillère littéraire Caroline Ouazana

Publicité

Il faut arrêter de pleurer. La Reine est sauve. Elle vient d’être délivrée de la Conciergerie par le page Pavli, fer de lance de l’armée des alliés. Alors commence son règne. La gentille bergère prophétique de Trianon devient la bergère du peuple de France. La chenille est transformée en papillon. La Reine a son « syndrome de Stockholm ». On parle de « syndrome de Stockholm » quand le captif se fait aux raisons de ses bourreaux. Sans doute les bourreaux de la Reine n’avaient pas la raison. Ils étaient la canaille : le point de non-retour de l’humanité. Mais pour être déçu de toute humanité il y a quand même des raisons. La souveraine pendant son règne conduit l’appareil de la bergerie à ce qu’il n’y ait vraiment plus de privilégiés, ni d’illettrés, ni de guerres. Elle est aidée dans sa mission par le bon cœur, Madame de Staël, Monsieur de Chateaubriand, les femmes, particulièrement celles de la Vendée. Marie-Antoinette mourra centenaire en 1855 et laissera un pays de Cocagne avec ses citoyennes et ses citoyens dont l’âme est incapable d’imaginer que Marie-Antoinette un jour pût être guillotinée.

René-Nicolas Ehni.

Avec

Francine Bergé, Judith Magre, André Wilms, Bernard Bloch, Catherine Ehni, Martha Chittly, Nathalie Jeannet, Marc Bodnar

Et les voix de :

Olivier Heraud, Antonin Lebas, Leslie Coudray, Irène Delaunay

Musique originale : Jean-Marie Hummel, Lise-Lotte Hamm

Equipe de réalisation : Olivier Duprè et Alexandra Malka

Rediffusion de Décembre 2007

L'équipe