

Trois courtes nouvelles de Stefan Zweig
- Un homme qu’on n’oublie pas, histoire vécue
Dans une petite ville d’Autriche, un homme promène son épagneul vraisemblablement porteur d’une tique qui le fait souffrir. Il fait la connaissance d'un vagabond qui soulage le chien sans rien attendre en retour. Au contraire, il refuse même toute gratification et disparaît.
Intrigué par ce comportement, le propriétaire du chien se met bientôt à le rechercher. Il découvre alors la vie de cet homme qui n'a pas voulu vivre sous le règne de l'argent.
Ce court récit a été publiée en 1939 dans le Reader’s Digest, en anglais.
Texte intégral dit par Nicolas Raccah.
Traduction d’Isabelle Kalinowski
- Un redoublant
Victime d’une injustice de la part de l’un de ses enseignants, Liebmann a dû redoubler une classe, puis une autre, et n’a donc plus l’âge de ses actuels camarades de classe, ce que le jeune bachelier Zweig présente comme un facteur essentiel de son tourment. Enfermé dans une spirale d’échecs, le jeune garçon arrive une fois de plus en retard au cours de ce professeur qui n’a de cesse de le tourmenter.
Cette brève nouvelle a été publiée en 1901, elle constitue une des premières œuvres publiées de Zweig, écrite à l’âge de 19 ans.
Texte intégral dit par Nicolas Raccah.
Traduction de Jean-Pierre Lefebvre
- La croix
Durant la guerre d'Espagne menée par Napoléon, un colonel français est blessé dans une embuscade et laissé pour mort. Lorsqu'il revient à lui, il découvre que ses camarades ont tous été tués et atrocement mutilés. Il s'agit pour lui de survivre dans un pays hostile. Après une nuit d'horreur dans la forêt, il assassine un Espagnol qui passait par là et le dépouille de ses vêtements avant de les passer. Après avoir tenté de se cacher dans cette ville, il retourne dans la forêt, hébété par la faim. Lorsque finalement il entend le cor des renforts français, il court à eux, vociférant de joie. Mais il est pris pour un Espagnol…
Cette nouvelle "historique", dont l’action se situe en Espagne pendant les campagnes napoléoniennes, a été publiée en janvier 1906 et n’a jamais été reprise en recueil du vivant de Zweig.
Texte intégral dit par Nicolas Raccah.
Traduction de Diane Meur
Pour ces trois nouvelles la réalisation est faite par Etienne Vallès
Conseillère littéraire Caroline Ouazana
Equipe de réalisation Claude Niort, Kevin Lebars
Assistante à la réalisation Laure-Hélène Planchet
Ces 3 nouvelles sont parues dans La pléiade de Stefan Zweig, chez Gallimard
L'équipe
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