

Avec un ton sombre et ironique, Conrad transforme le récit de voyage en plongée dans les méandres humains.
Traduction : Georges Jean-Aubry
Réalisation : Michel Sidoroff
Ecrit en juillet 1896, An Outpost of Progress est publié pour la première fois dans Cosmopolis en juin-juillet 1897, puis en 1898 dans le recueil de nouvelles Tales of Unrest traduit en français par Histoires inquiètes.
En 1890, Joseph Conrad est nommé capitaine d'un petit vapeur navigant sur le Congo. Une expédition éprouvante et bouleversante dont il tirera Un avant-poste du progrès, puis, deux années plus tard, Au cœur des ténèbres. Moins connu que le suivant, le premier texte peint pourtant ce même univers colonial dans lequel se perd la civilisation. Avec un ton sombre et ironique, Conrad transforme le récit de voyage en plongée dans les méandres humains. Car derrière l’obsession du contrôle du territoire, c’est de la frontière entre raison et folie qu’il est bientôt question.
En charge d'un poste commercial, deux colons belges, Kayerts et Carlier, débarquent sur la rive d'un grand fleuve africain. Ils s’entourent pour commercer de Makola, un Sierra-léonais qui leur sert d’intermédiaire. Le prochain ravitaillement doit normalement arriver dans six mois mais à mesure que le temps passe, Makola se rend de plus en plus indispensable, les hiérarchies se brouillent et la tension grandit jusqu’à rendre la jungle étouffante.
Lu par Arnaud Bédouet
Prise de son, montage mixage : Eric Boisset, Pierre Costard
Assistante à la réalisation : Yaël Mandelbaum
Un avant-poste du progrès de Joseph Conrad, traduit par Georges Jean-Aubry est publié chez Gallimard dans la collection Quarto
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