Apollinaire a laissé quantité de poèmes et de lettres, dont celles à Lou et à Madeleine, qui constituent un témoignage époustouflant sur la Grande Guerre. Un concert fiction composé comme un salut au « guetteur mélancolique ».
Le poète Guillaume Apollinaire est mort de la grippe espagnole il y a tout juste cent ans, le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice. Engagé dans la Grande Guerre en 1914, envoyé sur le front en 1915, il est blessé par un éclat d’obus le 17 mars 1916 :
Bombardement. Je lisais à découvert au centre de ma section, je lisais le Mercure de France, à 4h un 150 éclate à 20 m. Un éclat perce le casque et troue le crâne.
Publicité
Ecrivant sans relâche, même au cœur de la guerre, Apollinaire a laissé quantité de poèmes et de lettres, dont celles à Lou et à Madeleine, qui constituent un témoignage époustouflant sur la Première Guerre Mondiale. Le poète y révèle toute la complexité de sa personnalité et nous découvrons tour à tour sa force de caractère, ses obsessions, ses ambitions et ses paradoxes…
Ah Dieu ! que la guerre est jolie
Ce concert-fiction, musical et polyphonique, est composé comme un salut au poète le plus populaire de France, né à Rome d’une mère polonaise, naturalisé français en 1916. Il est pour toujours l’auteur de La Chanson du mal aimé, du Pont Mirabeau, de Calligrammes, des Poèmes à Lou si souvent mis en musique, et chantés. Il est le « guetteur mélancolique »
Christophe Hocké réalisation
Pauline Thimonnier dramaturgie
Caroline Ouazana Conseillère littéraire
Avec : Philippe Katerine chant, Bertrand Belin chant, Claire Vailler chant
Et François Loriquet, Emmanuelle Lafon, Julian Eggerickx
Mocke et Claire Vailler Musique originale
Lucas Henri et Nicolas Worms Arrangements
Orchestre Philharmonique de Radio France
Bastien Stil direction
Equipe de réalisation : Manon Dubus, Benjamin Vignal et Pierre Henry
Enregistré en public au Studio 104 de la Maison de la radio le 10/11/2018
L'équipe
- Conseiller(e) littéraire
- Collaboration