Hommage à John Berger

John Berger en 2010, à Genève
John Berger en 2010, à Genève ©Maxppp - Salvatore di Nolfi
John Berger en 2010, à Genève ©Maxppp - Salvatore di Nolfi
John Berger en 2010, à Genève ©Maxppp - Salvatore di Nolfi
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John Berger, né le 5 novembre 1926 dans le borough londonien de Hackney et mort le 2 janvier 2017 à Antony, est un écrivain engagé, romancier, nouvelliste, poète, peintre, critique d'art et scénariste britannique. Nous lui rendons hommage ce soir à travers la rediffusion de deux fictions.

Première partie

Extraits de lectures de John Berger

Enregistré en public au théâtre de la Bastille le 29/04/2002

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Réalisation : Blandine Masson

Textes lus par John Berger, Nella Bielski, Katherine Abkarian, Simon Mc Burney, Simon Abkarian, Jocelyn Lagarrigue

Extraits de "G", - "La Maison de Le Corbusier", de "Photocopies", - Deux poèmes extraits de "Et nos visages, mon cœur, fugaces comme des photos"

Equipe de réalisation Philippe Bredin, Jacques Morel

John Berger, révoltes et consolations

Enregistrée au festival d’Avignon en 2012 au Musée Calvet

Textes choisis par Maryline Desbiolles

Réalisation Alexandre Plank

John Berger nous parle du monde à l’oreille. C’est peut-être là que se tient la grande force de ses livres : les insurrections, les fractures de l’histoire, les paysans qui disparaissent, la condition des migrants, il le chuchote tout contre nous, il en fait notre intimité. John Berger est un révolté, lorsqu’il reçoit le Booker Prize pour G voici quarante ans, il secoue l’Establishment britannique en déclarant qu’il donne la moitié de la somme allouée aux Black Panthers et qu’il consacrera l’autre moitié à un projet sur les travailleurs immigrés (ce sera Le septième Homme). Mais ce qui nous secoue le plus est la manière dont il charrie la langue où il fait se côtoyer, se chevaucher, poésie et prose, épique et quotidien, les vivants et les morts. Comme personne d’autre, John Berger fait apparaître les morts qui illuminent son écriture. Une des pages les plus admirables et les plus consolantes que j’aie jamais lues se trouve dans Un métier idéal, Histoire d’un médecin de campagne. Sassal, le héros, s’est donné la mort, mais ce suicide ne rend pas l’histoire de sa vie plus sombre : « J’y vois autant de lumière que jamais. Elle est simplement plus violemment mystérieuse. » Maryline Desbiolles

Avec : Nicolas Bouchaud et Simon Mc Burney

Assistant à la réalisation : Marie Plaçais

Pour aller plus loin...

hommage à John Berger au moment de sa disparition le 2 janvier 2017

Avignon 2012 : « De A à X » de John Berger, dans la Cour d’honneur du Palais des papes