

Entre 1922 et 1930, Marina Tsvetaieva exilée, et Boris Pasternak resté en Russie, se découvrent mutuellement comme poètes à égalité de création.
Choix des textes de Hélène Bleskine Réalisation : Etienne Vallès
Entre 1922 et 1930, Marina Tsvetaieva exilée, et Boris Pasternak resté en Russie, se découvrent mutuellement comme poètes à égalité de création. Leur correspondance invente une relation singulière : l'amour transfiguré par les mots. Ils ne parviendront à se voir qu'en 1935, à Paris. Mais cette rencontre se révélera comme " une non-rencontre " : la fusion dans le réel, rêvée par Marina Tsvetaieva ne fut pas au rendez-vous. Restent ces lettres entre deux poètes d'exception, beaucoup ont été perdues, d'autres retrouvées dans les cahiers de Marina : Ariadna Efron, sa fille écrira plus tard, dans ses " souvenirs ", que " placés à une insurmontable distance l'un de l'autre, Marina et Boris s'étaient retrouvés grâce à leurs lettres, leurs poèmes, dans la plus sûre des étreintes terrestres ".

Avec : Juliette Roudet, Cédric lenoir, France Ducateau ; et Félicien Juttner
Extraits de la correspondance parue aux éditions des Syrtes, traduite par Eveline Amoursky et Luba Jurgenson, et des lettres à Pasternak de Marina Tsvetaieva parues aux éditions Clémence Hiver, traduites par Nadine Dubourvieux.
Poèmes de Marina Tsvetaieva traduits par : Eve Malleret, « Tentative de Jalousie et autres poèmes « (éditions La Découverte). « Le ciel brûle » traductions de Pierre Léon et Eve Malleret, (Poésie/Gallimard), Bernard Kreise, "Après la Russie » (éditions Rivages poche) Henri Deluy, « L’offense lyrique et autres poèmes » (éditions Farrago/Léo Scheer)
Poèmes de Boris Pasternak traduits par : Michel Aucouturier, Hélène Henry, Vardan Tchimichkian, (Œuvre de Boris Pasternak dans la Bibliothèque de la Pléiade).
Assistante à la réalisation : Julie Beressi
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