

Deux ans ont passé depuis le coup d'État en Birmanie, qui a stoppé net la marche du pays vers un système démocratique. Alors que les généraux birmans semblent s'installer durablement au pouvoir, la résistance ne faiblit pas dans le pays, où des groupes nombreux et mieux financés voient le jour.
- Bénédicte Brac de la Perrière ethnologue, spécialiste de la Birmanie, chercheuse au CNRS – CASE (Centre Asie du Sud-Est).
- Olivier Guillard directeur de l'information chez Crisis24, chercheur Asie au CERIAS (Université du Québec à Montréal), chargé de cours à l'EDHEC
Deux ans ont passé depuis le coup d'État en Birmanie, qui a stoppé net la marche du pays vers un système démocratique. L'ancienne cheffe de l'État, Aung San Suu Kyi, vient d’écoper, à 76 ans, de 33 ans de prison.
Alors que les généraux birmans semblent s'installer durablement au pouvoir et prévoient même des élections, la résistance ne faiblit pas dans le pays, où des groupes de plus en plus nombreux et de mieux en mieux financés voient le jour. Les anciens étudiants devenus soldats se sont aguerris au contact des armées ethniques et mènent une guérilla sans relâche contre les soldats de la junte.
Dans les "zones noires" de la résistance, l’armée birmane effectue chaque jour des frappes aériennes qui terrorisent les populations civiles. Pour y échapper, elles trouvent refuge dans les forêts. Habitations, écoles, hôpitaux, toute la vie se réorganise dans la jungle, devenue refuge et moyen de subsistance.
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