

Le dernier "Grand Reportage" de l'année ouvre son micro aux correspondants de France Culture à l'étranger pour évoquer les grands enjeux de 2020 : rendez-vous aux États-Unis, en Chine, au Liban et au Royaume-Uni.
- Éric Chol Directeur de la rédaction de l'Express
Cap sur 2020 dans ce nouveau numéro de Grand Reportage : les grands enjeux internationaux de la nouvelle année nous sont présentés par les correspondants de France Culture aux États-Unis, au Liban, en Chine et au Royaume-Uni.
Aux États-Unis, Donald Trump est entré en campagne pour l’élection présidentielle 2020. Le procès pour destitution qui le vise devrait débuter en janvier, mais il n’inquiète pas le président : au lieu d’affaiblir sa popularité, la procédure devrait rassembler ses soutiens. Reste en suspens la question de son concurrent : qui sera le candidat démocrate ?
Au Liban, la fin de l’année 2019 a été marquée par une révolte populaire sans précédent depuis la fin de la guerre civile il y a 30 ans. Une révolte qui se poursuit et qui pèsera sur l’année 2020. Pour les civils, la dépendance énergétique et industrielle du Liban est une catastrophe, le pays est au bord de la faillite. Les étudiants, universitaires, salariés, critiquent l’absence de réaction de l’État et mesurent la distance à parcourir pour restructurer le pays.
En Chine, en ce début d’année 2020, plusieurs sujets sont sur la table. Taïwan d’abord retiendra l’attention, l’île dont le statut reste flou, organisera des élections présidentielles et législatives le 11 Janvier. Côté développement, 2020 sera une année sensible pour le Parti communiste chinois qui s’est fixé comme objectif de doubler le produit intérieur brut au cours de la décennie, limiter le chômage et maintenir la stabilité sociale du pays. Enfin, la question du changement climatique sera soulevée puisque La Chine accueillera en 2020 la COP 15 sur la biodiversité.
En Grande-Bretagne, le feuilleton du Brexit se poursuit et s’intensifie. Boris Johnson durcit le ton et tente, par tous les moyens, le passage en force. Il a commencé par suspendre le Parlement, qui lui était défavorable, puis il a décidé d’organiser des élections législatives qui lui ont permis de renverser le rapport de force dans l’hémicycle. Une majorité extraordinaire pour Boris Johnson, qui peut aller de l’avant à présent. Il peut donc se projeter vers 2020 en confiance.
Reportages de Grégory Phillips aux États-Unis, Aurélien Colly au Liban, Dominique André en Chine et Marina Daras au Royaume-Uni.
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