

Trois ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les familles de victimes sont-elles parvenues à dépasser le deuil ? Quel a été l'impact de ce traumatisme sur leur vie ? Ont-elles un nouveau regard sur la société ?
- Guillaume Denoix de Saint Marc porte-parole et directeur général de l' l'Association française des Victimes du Terrorisme (AfVT)
Par Antoine Marette.
Georges Salines, père de Lola, assassinée au Bataclan

Le fait que cet événement ait été un événement national et s'inscrive dans un contexte historique a été plutôt pour moi un soutien. J'ai eu l'impression de partager mon drame avec la France entière, voire le monde entier.
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Georges Salines
5 min
Patrick Jardin, père de Nathalie, assassinée au Bataclan

On ne répond pas aux kalachnikovs qui mitraillent, aux camions qui écrasent, aux couteaux qui égorgent, par des bougies, des chants, des nounours et des fleurs. Maintenant, le temps est à la révolte et à la vengeance.
Patrick Jardin
4 min
Nicolas Duperron, frère de Thomas, assassiné au Bataclan

Pour moi, ça n'est pas une personne qui a tué mon frère, c'est un système.
Nicolas Duperron
2 min
Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS, historien, coresponsable scientifique du programme "13 Novembre"

La caractéristique du trouble de stress post-traumatique est d'être un choc traumatique qui dépasse un temps normal. Souvent, ça dure, des mois, des années. Cette situation n'est pas audible et compréhensible par l'entourage.
Denis Peschanski
2 min
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