Le nom de la Loge Union et Bienfaisance créée en 1866, est toujours d’actualité dans le contexte actuel.
La Loge Union et Bienfaisance est créée à Gentilly en 1866. A l’époque, l’aval du Commissaire de police est indispensable. Celui-ci donne son accord « à la condition que tout s’y passe avec ordre et qu’on ne s’y occupe pas de politique. »
Dès sa création, tous les fondateurs se revendiquent comme des « maçons libres dans une loge libre ». De fait, la loge a suivi toutes toutes les évolutions (dénominations) de l’Obédience, ainsi Alexandre Friquet qui présidera pendant plusieurs années la Grande Loge Symbolique Ecossaise, et François Bonnardot qui assurera la Grande Maitrise de la Grande Loge de France de 1900 à 1903.
Un autre frère de la loge, Georges Martin, alors président en 1881 de la Grande Loge Symbolique Ecossaise défendra le principe de l’admission des femmes en Maçonnerie comme une étape de l’émancipation féminine. C’est ainsi que Maria Deraimes est initiée le 14 janvier 1882 au Pecq. Ceci provoquera un profond séisme dans la Franc-maçonnerie française qui aboutira en 1894 à la création de l’Ordre maçonnique mixte international le Droit Humain.
Par la suite, en 1925, la loge favorise la création des loges d’adoption féminine qui donneront naissance plus tard à la Grande Loge Féminine de France.
Dès son origine la loge cherche à étendre à l’extérieur l’œuvre commencée dans le temple. Elle organise de nombreuses réunions pour récolter des fonds destinés au plus nécessiteux, toute son histoire montre combien elle a toujours voulu réunir ce qui est épars.
La bienfaisance est une action concrète qu’il ne faut pas confondre avec la solidarité où la simple compassion. Le Président rappelle toutes les actions des frères pour aider le peuple ukrainien dans le dénuement.
Loin de tout communautarisme, la loge accueille des frères non croyants ou croyants quel que soit la religion, dès lors que le respect de la laïcité est une valeur fondamentale commune à tous.
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