Léonard réinventé / "La Vierge aux rochers"

"La Vierge aux rochers" de Léonard de Vinci
"La Vierge aux rochers" de Léonard de Vinci - Wikicommons
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Giorgio Vasari, biographe de Vinci, l'érige en génie à la renommée sulfureuse, et parle de lui comme d’un artiste divin, l'incluant avec Raphaël et Michel-Ange dans la triade des meilleurs peintres. Depuis, sa popularité n’a jamais faibli. Comment s’est construite sa gloire posthume ?

Avec
  • Guillaume Cassegrain professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Grenoble Alpes
  • Romain Descendre professeur d'études italiennes et d'histoire de la pensée politique à l'ENS de Lyon, membre de l'Institut universitaire de France
  • Thibaut Gress ancien élève de l’ENS, docteur en philosophie, professeur de philosophie, directeur et rédacteur en chef de la revue Actu-Philosophia
  • Anna Sconza maîtresse de onférences à l’Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3, département d’Etudes italiennes et roumaines

Partie 1 : Léonard réinventé

Alors que Raphaël est le peintre de la grâce, de la beauté, de la douceur, Michel-Ange, le génie de la terribilité dans le sens de la puissance, du majestueux, de la représentation des dieux, Léonard est génial et insaisissable à cause de sa recherche infinie du monde, du vivant… Au XVIème siècle, il déconcertait déjà tous ses contemporains.

  • avec Romain Descendre, professeur d'études italiennes et d'histoire de la pensée politique à l'ENS de Lyon, membre de l'Institut universitaire de France
  • et Anna Sconza, maîtresse de conférences à l’Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3, département d’Etudes italiennes et roumaines

Partie 2 : "La Vierge aux rochers"

La Vierge aux rochers de Vinci, datée approximativement entre 1483 et 1508, illustre cette réflexion provenant de ses carnets : "c’est à la fois la peur de l’obscurité et le désir de connaître si quelque chose de miraculeux s’y cachait", une façon de caractériser le geste de Léonard de Vinci… L’ombre, pour Vinci, est à même le monde, il la trouve dans la grotte, elle n’est pas symbolique mais tout d’abord une présence sensible. Ici, dans l’œuvre de Vinci, le symbole n’écrase pas la réalité…
Léonard de Vinci, phénoménologue, et pourquoi pas ? La vérité n’est pas dans la nature mais dans la manière qu’a cette nature de se refléter dans notre esprit.

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  • avec Thibaut Gress, ancien élève de l’ENS, docteur en philosophie, professeur de philosophie, directeur et rédacteur en chef de la revue Actu-Philosophia
  • et Guillaume Cassegrain, professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Grenoble Alpes
Le Journal de la culture
5 min

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