Ici, on parle enfin des administrateurs, des metteurs en scène, des répétitions, du répertoire, et de ce pilier essentiel du théâtre français : l’alternance. Nous avons demandé aux administrateurs des trente dernières années de nous parler de leur vision, de leur mission.
Jean-Pierre Vincent est le plus ancien des administrateurs. Il raconte avec passion et une intelligence lumineuse les années Lang, l’après 81.
Mais voici la version du metteur en scène cosmopolite et visionnaire, Jacques Lassalle.
L’acteur généreux et optimiste, Marcel Bozonnet.
L’audacieuse et féministe Muriel Mayette-Holtz.
Et bien sur Eric Ruf, qui avance masqué, un an déjà, un an seulement.
Il y a aussi les disparus, car le poste épuise. Antoine Vitez et Jean-Pierre Miquel, et le Poulain ne sont plus là. Archives et amis aussi nous rappellent leur rôle.
Cent ans après l’irruption de l’administrateur général, une autre révolution accompagne le front populaire, puisque ce changement décisif a lieu en 1936 : c’est l’avènement du metteur en scène et de son nouveau rôle.
Et ils furent nombreux, de Lassalle à Gruber, de Dario Fo à Jean-Luc Boutté, de Vitez à Jérôme Deschamps, parmi tant d’autres,à faire des créations inoubliables.
Mais ne sacralise t on pas exagérément le rôle du metteur en scène ?
D’autant qu’ici il doit coller à l’alternance, se plier aux règles du répertoire…
De quoi s’agit-il ?
Ah, l’alternance, le répertoire ! Ces mots claquent comme un état-civil, une définition de ces lieux.
Et il est grand temps de faire le point sur ces mécanismes d’horlogerie et leurs conséquences. Et de parler de cette essence même du théâtre , la répétition.
Nous parlerons donc de cette activité si spécifique, la répétition selon Bergman, Vitez, Braunschweig, Jean-Loup Rivière…
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