Volodymyr Zelensky, le communicant en chef

Volodymyr Zelensky enregistre une vidéo officielle le 6 décembre dernier devant le sigle de Sloviansk, une ville de la région de Donetsk.
Volodymyr Zelensky enregistre une vidéo officielle le 6 décembre dernier devant le sigle de Sloviansk, une ville de la région de Donetsk. ©AFP - Service de presse de la présidence ukrainienne
Volodymyr Zelensky enregistre une vidéo officielle le 6 décembre dernier devant le sigle de Sloviansk, une ville de la région de Donetsk. ©AFP - Service de presse de la présidence ukrainienne
Volodymyr Zelensky enregistre une vidéo officielle le 6 décembre dernier devant le sigle de Sloviansk, une ville de la région de Donetsk. ©AFP - Service de presse de la présidence ukrainienne
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Dans ce nouvel épisode, Agathe Mahuet, la correspondante de Radio France à Kiev, nous donne les dernières informations du front. Et dans ce numéro spécial, on s’intéresse au talent de communicant de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien.

La communication ? Une arme de guerre, que Volodymyr Zelensky sait manier à la perfection. Parce que “tout ce qu’il a fait dans sa carrière professionnelle l'a préparé pour ce moment”.

Gallagher Fenwick est journaliste, ancien directeur de la rédaction anglophone de France 24. En mai 2022 il publie “Volodymyr Zelensky, l’Ukraine dans le sang” aux éditions du Rocher. Son ouvrage décrit une double transformation : celle d’un acteur sans aucune expérience politique, qui adore par-dessus tout faire le clown devant la caméra, qui devient d’abord un président - contestable et populiste - avant de se métamorphoser en un chef de guerre - incontesté et populaire. Depuis le 24 février 2022, Volodymyr Zelensky joue le rôle de sa vie. Et cela ne doit rien au hasard.

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L'Invité(e) des Matins du samedi
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Le chef de l’État, dans son éternel tee-shirt kaki, a parlé à quasiment toutes les assemblées parlementaires à travers le monde. “Le pouvoir ukrainien a compris qu'il avait deux principaux ennemis”, dit Gallagher Fenwick. “Le premier : la Russie. Le deuxième : notre lassitude. Donc il cherche en permanence à maintenir l’attention afin d'exister, d'être présent. Pas trop, parce qu'il ne faut pas agacer, mais pas trop peu non plus" pour ne pas laisser d’espace à Vladimir Poutine.

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