Comment imaginer l'infini ? L'imaginaire a-t-il des limites ?
- Alain Connes membre de l'Académie des sciences, Professeur au Collège de France, à l'I.H.E.S. et à l'Université OSU, Columbus aux États-Unis.
L'imagination a une grande utilité dans les mathématiques, mais de manière différente de l'utilisation usuelle qui se limite à la construction d'images mentales.
Médaille Fields, professeur au Collège de France où il détient la chaire d'analyse et de géométrie, et membre de l'Académie des sciences, Alain Connes est l'invité de la troisième partie des entretiens menés par Alain Prochiantz sur le thème des imaginations. C'est donc sur l'utilisation particulière que les mathématiciens ont de l'imagination sur laquelle l'entretien porte.
En mathématiques, nous sommes capables d'escalader jusqu'à l'infini avec notre imagination, parce que l'image mentale a un appui : la formule.
Là encore, la conversation va assez rapidement aborder le lien entre arts et sciences, principalement autour de la musique, grand sujet de passion pour Alain Connes.
L'imaginaire d'un enfant est structuré très tôt à la fois par la musique et par les souvenirs d'enfance. Or il y a une analogie très forte entre l'algèbre et la musique.
Alain Connes est aussi un romancier et c'est sur cette thématique qu'ils concluront l'entretien.
Dans mon livre, Le Spectre d'Atacama, le diable est incarné par le machine-learning.
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