Et si vous preniez un petit criquet pour l'apéro ? Non ? La barrière est principalement culturelle, et psychologique...
Depuis quelques temps, fleurissent dans les quartiers des grandes villes, des boucheries végétariennes. Dans les frigos : steak végétaux, de tofu, de quinoa, de soja. L’avantage ? Et bien en consommant ces mets, nous protégeons l’environnement, et a priori, aucun animal ne souffre.
Une certaine satisfaction gagne le cœur des terriens. Seulement voilà, en janvier, le magazine 60 millions de consommateurs publie une étude : ces steaks, censés remplacés la viande animale, manque de protéines…
Alors, que reste-t-il comme alternatives ? Que ça aille dans le sens de l’innovation type « distributeur automatique de pizza », ou imprimante 3D alimentaire…il y a de quoi rester perplexes et sceptiques ! Et puis, ces innovations, qu’elles soient techniques, ou nutritives, qu’ont-elles à nous apporter ?
En revanche, si l’on reste du côté des alternatives à la viande, il en est une tout aussi surprenante mais néanmoins intéressante, c’est celle de faire venir dans nos assiettes, de toutes petites bêtes… mais avant d’y atterrir, il y a quelques obstacles à franchir ! La législation française n'autorise que la vente d'insectes entiers, et non transformés… du moins pour le moment.
Chez Jimini’s, petite entreprise née en 2012, invite les français à « penser plus grand, manger, plus petit ! ». Lors des dégustations, Pénélope et Raphaëlle nous livrent leur analyse : la barrière est principalement culturelle, et psychologique. "C'est moche, c'est dégoûtant", entendent-elles ! Ce à quoi elles répondent : "Pas plus qu'une crevette, un escargot, une huître ou les cuisses de grenouilles ! En France aussi, nous mangeons des choses étranges !"
Alors, comment vendre, comment communiquer sur un mets aussi étranger à notre culture ?
Et bien en expliquant aux gens que ces insectes sont "bien élevés", en Europe, de manière à ce que la traçabilité soit assurée. Dans leur gamme de barres énergétiques, que des produits bios, dans les pâtes, de la farine d'insectes… Alors nul besoin d'y ajouter de la viande, puisque l'apport en protéine est suffisant. Autre stratégie de vente : miser sur l'apéritif, auquel la France présente beaucoup moins de réticence…
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