

Après nos typhons destructeurs en cette fin d’été, le choix d’«Un nuage après l’autre » (enregistré fin aout), retentit sombrement. Entendre "une chose à la fois". Le poète incendie le bon usage. La catastrophe, il connait.
Jacques Bonnaffé (Comédien).
François Gibault ne manque pas de perfidies dans l’écriture, sur son mode espiègle. Comme Scutenaire inscrivant « Après la Pluie vient le brouillard ! » Gibault joue de la lucidité populaire pour contrebalancer une amertume instinctive. Il en naît une espérance amusée. Réussir à cet endroit où les ruisseaux ne font que suivre leur cours, sans l'appui de comités de défense, l’ampleur vient toujours.
C’est donc en assemblant des mots que l'on écrit de la poésie, en enfilant des perles que l'on jette ensuite au vent et sans utilité.
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Extrait de: «Un nuage après l’autre» de François Gibault, Gallimard