Mot d’absence:
Y aller quand même d’une explication, ce serait un minimum : absent ces premiers jours de septembre, oui, appelé ailleurs. Sur des tournages, comédien on n’y peut rien… Et poète à seize heures ? Oui. Non, pas vraiment ( mais 15h55 est maintenu )… d'abord comédien ou acteur, ou conteur. Métiers qui s’éparpillent en images, en lectures, en histoires compliquées. Je ne vais pas tout raconter, seulement qu'il a bien fallu revenir, devant l’insistance des livres accumulés sur la table, reçus tout récemment. Car notre fil est celui d’une actualité quand même, la poésie, sans nous interdire des plongées dans les temps épatants où nombre d'inconnus ne savaient pas encore qu’ils postulaient à la postérité dans un monde pourtant finissant, on le sait aujourd’hui chaque jour d’avantage, tempéré mais finissant. C’est un peu le devoir qui m’a conduit à l’instabilité (viendra viendra pas ?) ou à l’entêtement : dire son poème quotidien, au risque de lasser. Et d’abord en éprouver le délice, l’art et la bouche. L'esprit d’ouverture puisqu'il qu’il est question d’avancer ici, à France Culture, se faire complice du micro et de l’émission, en connaitre les plis et déplis, lancer encore ces ballons sondes vers l’espace esprit, l’ombre et sa lumière. Il n’y a rien à dire, mais je le ferai quand même. Par acquis de conscience et par gout chantant. L’an dernier nous avons découvert en même temps pour ne pas dire ensemble tant d’auteurs qu’il m’en manque Prudon, Lambersy, Dobzinsky, Dupin, Bernard Collin, Anise Koltz, Sandra Moussenpes, Jean Portante, Mina Loy, François Gibault, Kosovoï, Rouzeau, William Cliff, Beurard Valdoye, Thomas Clerc, Yves Boudier, Gérard Haller, Gilles Weinzaepflen, Olivier Domerg, Laurence Vielle, Patrick Laupin, Ceyja Stojka... c’est pourquoi je continue.
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