

hervé prudon - Sylvie Peju
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Hervé Prudon s’est éteint face au ciel de Paris, 7e étage, emplissant de poèmes ses derniers cahiers, se sachant condamné par un cancer des poumons.
Avec
- Jacques Bonnaffé Comédien
ma douleur est assourdissante
nul oiseau jamais ne chante
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sur cette branche noire et nue
les oiseaux ne courent pas les rues
où est-elle la main innocente
qui a tordu le cou
à l’amour fou
où est-elle l’absente
dont le silence est un trou
qui fait ma douleur si violente
Veillée funèbre involontaire en ces jours de grand deuil chantant. Au fond du gouffre, Hervé Prudon plus d’une fois est allé puiser. Pour s’y amuser à tenir droit. Ses mots nous disent où il va, les cahiers préfigurent sa disparition.
Tout est dit
toute idée
née de la plume
ou née du plomb
légère enclume
lourd papillon
Les textes d’Hervé Prudon présentés ici sont inédits, écrits avant sa mort fin octobre 2017. L a BNF retrace son parcours.
L'équipe
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