

Clore ce rapide effeuillage par la constante poétique absolue, le désir fou, les sentiments. Quelques poèmes courtois de la grande poésie arabe ancienne, extraits de Majnun.
- Jacques Bonnaffé Comédien
Si cette semaine est consacrée à la Poésie arabe, c’est en souvenir d'abord d’un travail scénique réalisé en 2015 pour le Printemps des Poètes avec Réda Kateb et Wissam Arbache à l’Institut du Monde Arabe. En souvenir aussi de ce lieu sacré ouvert à tous sans intolérance où la musique et la poésie, les arts et l'intelligence viennent se frotter comme pour défier l’actualité. Il en faudrait d’autres et d’autres manifestations tournoyant autour de ces extrêmes d'envoutement et de philosophie. "La Poésie arabe », en édition Libretto, fut achetée à l’Institut, au rez de chaussée (la librairie contient des trésors), les choix d’anthologie conduits par Réné R Khawam et sa présentation nous auront transporté, lancé à travers les nuages et l'esprit, par les souffles laudatifs du grand exégète. Et du brusque amoureux préfacier, né à Alep en Syrie, traducteur remarquable des Mille et une Nuit Ed.Libretto. Dire en traduction la poésie si populaire en tous ces pays c’est vouloir percer un mystère, tenter d’approcher une langue, ses raclements ses phonèmes. Imagination complice de notre adhésion.
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