L’herbe folle du langage : épisode 4/4 du podcast Semaine Poésie - Salon de beauté

Jules Mousseron (1868-1943), photographié en janvier 1912
Jules Mousseron (1868-1943), photographié en janvier 1912 - Domaine public via Wikipédia.
Jules Mousseron (1868-1943), photographié en janvier 1912 - Domaine public via Wikipédia.
Jules Mousseron (1868-1943), photographié en janvier 1912 - Domaine public via Wikipédia.
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L’autre beauté, mal arrangée, la poésie de guingois. Hors des convenances et du bon goût, celle que Rimbaud voulait asseoir sur ses genoux ? Extrait d’un poème en patois picard de Jules Mousseron, poète mineur à Denain.

Au soir, l’été, quand m’ journée alle est faite, / J’aime à m’ prom’ner dins les camps, au hasard. / Là, bin tranquill’, j’ai des biaux rêv’s dins m’ tiête. / Sans m’ fatiguer, j’y rest’ quéqu’fos bin tard. Jules Mousseron, en patois Rouchi

J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs. Arthur Rimbaud

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Jules Mousseron, Œuvres complètes, éditions Editions Guy Cattiaux