« Aujourd'hui partout où je vais / c’est dans la beauté perdue » Daniel Biga effectue un saut vers les gravités anciennes. Retour au tangage naturel du poème. "Beauté perdue" et les extraits d’aujourd’hui viennent de l’anthologie "Pour avoir vu un soir la beauté passer", au Castor Astral.
Le poème sans plomb ménage sa naturelle tendance au mot d’ordre fleuri. Il cherche des bonnes paroles au fond de nos climatiques désespérances. C’est l'école des intentionalistes, soufis pour les uns, ou simples sympathisants des bonnes causes. Bons prêcheurs, ils gardent une oreille très musicale par une pratique abondante de l’écriture.
En ces hivers de notre déplaisir, nous voilà conviés à des séjours réparateurs « poésie & bien-être ». Remise en forme par l’hexamètre ou le décasyllabe. Comment retrouver équilibre et confiance grâce aux haïkus. Mieux vivre, être soi, sauver son couple ...
Daniel Biga, in Pour avoir vu un soir la beauté passer, anthologie du Printemps des poètes 2019, préface de Sophie Nauleau, éditions Castor Astral (février 2019).
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration