

"De trois-quarts, donc, désaxée ou décalée, par rapport à sa représentation officielle; formellement et foncièrement différente"
Jacques Bonnaffé (Comédien).
La Sainte-Victoire de trois-quarts est le premier volet d’un ensemble de trois livres consacré par l’auteur à cette montagne, ré-envisagée du point de vue de l’écriture, dans une reconsidération générale du motif et de sa perception.
A Sainte V. comme un coup de taloche, une cloche valsante, à pleine volée sonnant la nouvelle (« Elle est née... Qui ? La modernité ») ! La Sainte V. comme planche de salut ou de salaud (« l’illusion est si tenace et si puissante »). La Sainte V. comme une clenche: porte ouverte, enfoncée, pulvérisée par celui par qui « le scandale arriva ». Formes et stupeur !
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Nous avions suivi Olivier Domerg dans une écriture très mouvementée et descriptive, physique, pleine de relief et d’images lorsqu’il faisait du Rhône un rodéo ! Il nous invite à la suivre dans un portrait de la Sainte Victoire, laissant à Cézanne ce qui revient à Cézanne et nous prouvant qu’il faut une parole de science et d’étude à la contemplation. C’est un chantier de contempler, magnifique si l’on s’y met vraiment, à maintes reprises.
Extrait de
Olivier Domerg - La Sainte-Victoire de trois-quarts éditions La lettre volée