Un arrêt sur les stocks, poèmes parmi lesquels je reviens à la vie. Leur grâce mobile, et comme elle inscrit dans la relecture chaque fois sa chanson. Douce énergie de l’anadiplose, pour Rouzeau. Et pour les autres : James Sacré, Werner Lambersy, le bon moteur aussi.
"Ne craignez rien / Le monde / Ne manquera jamais / De poèmes / La réalité / manquera / Peut-être de réalité // L’ amour manquera / D’amour / La mort sans doute / De mort // L'émotion manque / Aux machines / Qui sait s'il manque / Déjà / De l'âme aux âmes / Mais ne doutez pas / Le monde / Ne manquera jamais / De poésie", de Werner Lambersy
Quant à la beauté, on naît dans un pays qui vous y conduit, ou pas. Pour ma part, une enfance dans le Nord près des villes d’industries puis d’hypermarchés, m’a poussé à la chercher loin. Ailleurs toujours, et dans ces oasis du langage, où la poésie pose ses biotopes. Au fond le le désir de beauté fait rage, quand la beauté apaise. Mais il ne fallait pas trahir, moins qu’ailleurs, l’émotion collective, la solidarité. La beauté il a fallu l’espérer autrement, ailleurs, à l’envers hors des critères, à l’écoute. Par ci par là, comme un cadeau inouï.
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