Par David Thoreau et par Keats ! : épisode 2/4 du podcast Stéphane Bouquet - Promenade américaine

Stéphane Bouquet (2019).
Stéphane Bouquet (2019). - Editions Champ Vallon
Stéphane Bouquet (2019). - Editions Champ Vallon
Stéphane Bouquet (2019). - Editions Champ Vallon
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"La promenade ne date ni de Baudelaire, ni de Whitman. Les romantiques et pré- ne se sont pas faits faute d’y recourir, et même on pourrait dire (on l’a dit) que ce fut leur lieu privilégié."

Je rêve d’un peuple qui commencerait par brûler les clôtures et laisser croître les forêts stéphane. (Thoreau).

Stéphane Bouquet porte réponse quand d’autres poètes interrogent sans cesse, y trouvant leur infini : 

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Il y a un peuple : ou au moins il y a l’espoir d’un peuple, d’une affluence faite de gens et de passé et de mémoire contenus dans des livres et des fois dans des corps vivants : et on monterait dedans, on serait compris dans le mouvement général. Et c’est le monde.

La poésie de la terre ne meurt jamais. 

Quand de l'ardent soleil tous les oiseaux sont las 

Et dans les arbres frais se cachent, une voix court : 

Entre les haies dans l'herbe coupée fraîche - 

Celle de la sauterelle. Elle conduit

L'exubérance de l'été ; jamais elle n’a

Fini de se réjouir ; quand elle est lasse de jouer

Elle repose au pied d'une aimable herbe folle.

La poésie de la terre jamais ne cesse. 

John Keats

Extraits deStéphane Bouquet, Un Peuple, (Champ Vallon, 2007).