Poésie bien-être : épisode 1/4 du podcast Semaine Poésie - Salon de beauté

Portrait d'Arthur Cravan (1908).
Portrait d'Arthur Cravan (1908). - Domaine public via Wikipédia
Portrait d'Arthur Cravan (1908). - Domaine public via Wikipédia
Portrait d'Arthur Cravan (1908). - Domaine public via Wikipédia
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L'idéal Salon Littéraire du XIXe peut-il le temps d’une thématique se transformer en salon de beauté ? Aujourd’hui : "Hie !" Un poème d’Arthur Cravan, poète Boxeur 1887-1918, Arthur Cravan à qui l'on doit la formule « Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses. »

Quelle âme se disputera mon corps ? /J’entends la musique : / Serai-je entraîné ? / J’aime tellement la danse / Et les folies physiques / Que je sens avec évidence / Que, si j'avais été jeune fille, / J’eusse mal tourné. 

Arthur Cravan : « Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses. »

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Beauté joue au casino, regardant sans pitié l'égalité s’effondrer face au jeu. Luxe et beauté repartent avec la banque. Si l’on en croit les photos placardées, beauté s’affiche à coups de canons (glamour, rebelle, mortelle ). Etre jeune être beau participent d’un enchantement qui nous ravit (au moins à nous-même). On peut déplorer que la beauté soit représentée par une belle personne du beau sexe, le pléonasme efface toute réflexion. Mais la poésie n’a jamais su choisir ses graphistes, elle est un peu à l’ouest, ça la distingue. On a envie comme ça de la serrer contre soi.

Arthur Cravan, in Mille et cent ans de poésie française, éditions Robert Laffont, collection Bouquins (1991). 

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