Politique, entrée sociale : épisode 4/4 du podcast Entrées en matière

LE POETE LOUIS ARAGON EN 1982 PEU AVANT SA MORT
LE POETE LOUIS ARAGON EN 1982 PEU AVANT SA MORT ©Maxppp - michel luccioni /PHOTOPQR/NICE MATIN
LE POETE LOUIS ARAGON EN 1982 PEU AVANT SA MORT ©Maxppp - michel luccioni /PHOTOPQR/NICE MATIN
LE POETE LOUIS ARAGON EN 1982 PEU AVANT SA MORT ©Maxppp - michel luccioni /PHOTOPQR/NICE MATIN
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Marotte ou résolution de rentrée, voilà plusieurs jours que je me promettais de réciter «la Rose et le réséda», action poétique complétée d’un poème rouge de Maïakowski "Le poète est un ouvrier".

Avec

Octobre en vue, avec le centenaire de la révolution russe et pour ceux qui se souviennent, la fête de l’Huma dans quelques jours, (Louis Aragon n’en loupait aucune). Action fête ou soirée, tous les jeux de mots ont été faits associant les deux termes : poétique et politique. Curieusement par sa racine grecque poiein faire, créer, la poésie est le point d’urgence de la politique. Elle aussi ne doit pas se contenter de promettre.

Celui qui croyait au ciel

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Celui qui n'y croyait pas

Un rebelle est un rebelle

Deux sanglots font un seul glas

Et quand vient l'aube cruelle

Passent de vie à trépas

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n'y croyait pas

Extrait de:

La Rose et le Réséda de Louis Aragon Extrait de: "La Diane française" éditions seghers

"Écoutez : si on allume les étoiles" de Vladimir Maïakovski, Édition Le Temps des Cerises