

Semaine composite suscitée au départ par un livre, un seul, remarquable : "La Beauté", chez Poésis. Qui par sa qualité d’enquête vient répondre à l’absence de réflexion du Printemps des poètes sur ce thème consacré.
« Tout est ici parfaitement beau, tel que je l’aime. Je veux dire qu’ici c’est la paix », Vincent Van Gogh
La Beauté, aux éditions Poesis, 2019
On peut s’envoler pour la beauté, lui décerner des florilèges, des soirées officielles à déclamations, si on n’aborde pas la question dans nos vies ordinaires de savoir où l’on en est, de nos métamorphoses ou de nos pertes, si par ailleurs son opposée ( la laideur ? la décontraction ? ) conquérante, qui a l’air de faire commerce avec la politique, l’information, le sport, ou l’architecture, l’aménagement... ne déclenche aucune réaction, si la poésie se contente de se pincer le nez, on aura brassé du vent, sans parfum derrière. Pour retomber dans ces vieilles habitudes ornementales, beauté que rien n’effeuille.

Le premier qui fait tâche insurrectionnelle est Frank Venaille. Face à la maladie, le poète Venaille tente une sortie en beauté. Requiem de guerre, son dernier livre de poésie, aux éditions Mercure de France (2017).
"Voyez ô voyez! Comme les mots tremblent / et geignent ! Orphelins qui dans le noir / cherchent une autre famille"
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