Préparatifs (se faire beau) : épisode 1/4 du podcast Finir en beauté

"La pêche au printemps au pont de Clichy", de Vincent van Gogh, 1887
"La pêche au printemps au pont de Clichy", de Vincent van Gogh, 1887 - Domaine public via Wikipedia
"La pêche au printemps au pont de Clichy", de Vincent van Gogh, 1887 - Domaine public via Wikipedia
"La pêche au printemps au pont de Clichy", de Vincent van Gogh, 1887 - Domaine public via Wikipedia
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Semaine composite suscitée au départ par un livre, un seul, remarquable : "La Beauté", chez Poésis. Qui par sa qualité d’enquête vient répondre à l’absence de réflexion du Printemps des poètes sur ce thème consacré.

« Tout est ici parfaitement beau, tel que je l’aime. Je veux dire qu’ici c’est la paix », Vincent Van Gogh

La Beauté, aux éditions Poesis, 2019

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On peut s’envoler pour la beauté, lui décerner des florilèges, des soirées officielles à déclamations, si on n’aborde pas la question dans nos vies ordinaires de savoir où l’on en est, de nos métamorphoses ou de nos pertes, si par ailleurs son opposée ( la laideur ? la décontraction ? ) conquérante, qui a l’air de faire commerce avec la politique, l’information, le sport, ou l’architecture, l’aménagement... ne déclenche aucune réaction, si la poésie se contente de se pincer le nez, on aura brassé du vent, sans parfum derrière. Pour retomber dans ces vieilles habitudes ornementales, beauté que rien n’effeuille. 

Franck Venaille, par Venaille, 10 novembre 2010
Franck Venaille, par Venaille, 10 novembre 2010
- Domaine public via Wikipedia

Le premier qui fait tâche insurrectionnelle est Frank Venaille. Face à la maladie,  le poète Venaille tente une sortie en beauté. Requiem de guerre, son dernier livre de poésie, aux éditions Mercure de France (2017).

"Voyez ô voyez! Comme les mots tremblent / et geignent ! Orphelins qui dans le noir / cherchent une autre famille"