

Sergeï Essenine aujourd’hui pleure les paysans comme la Jeannette de Peguy, imaginée par Bruno Dumont, pleure les victimes, les anonymes de l’histoire, écrasés dans l’interminable épreuve des guerres. Essenine clame la force, les violences et les exécutions, la fureur de l’incendie.
- Jacques Bonnaffé Comédien
Entendez-vous ? Entendez-vous ce bruit ?
Le râteau de l'aube sur les forêts.
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Avec les rames de mains tranchées,
Vous nagez vers le pays futur.
Ecriture orageuse, indisciplinée, plus romantique que révolutionnaire ( mais nous reviendrons aux chantres d’Octobre) Son idéal novateur est mis à l’épreuve par le retour au pays. Il restera le poète des déchirures.
Je ne connais pas l'amitié des hommes,
J'ai pris mon parti d'un autre royaume.
Au cou de chaque chien, je suis prêt à nouer
Ma plus belle cravate.
Extrait de:
- Anna Akhmatova "Requiem - Poème sans héros et autres poèmes" Ed. Gallimard
- "Anthologie de la poésie russe" édition gallimard
- "Poèmes (1910 1925)" de Sergueï Essénine édition La Barque
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