
Long poème de Yves Boudier en 9 parties ponctuées par des phrases de la « Ballade des pendus » de François Villon. Il est basé sur l’opposition de deux images.
Paul Eluard, Jacques Bonnaffé (Comédien).
D’un côté un tableau des vanités de l’autre une photo de l’extrême pauvreté aujourd’hui, un sans-domicile-fixe avec son caddie. « La vanité est surtout ici cette icône, elle-même de plus en plus frivolement décorative en vogue au 17e siècle qui entoure de soins fastueux (de peinture) la mort « en personne », je veux dire en crâne et en os (…) Carré-misère est ce syntagme qui désigne alors chez Yves Boudier la misère mise au carré de sa présentation, carré de la strophe et de la photo. « Le carré et son habitant », ce fut un titre de Michel Butor pour introduire à Mondrian ». Mots de Michel Deguy, dans le propos d’avant Vanités Carré misère
« ... Jusqu’au jour où, n’en pouvant plus dans ce monde qui pour vous est sans bras, vous attrapez dans les vôtres les chiens galeux, les portez le temps qu’il faut pour qu’ils vous aiment, pour que vous les aimiez, puis les jetez. »
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Samuel Beckett
Extraits de:
- Vanités carré Misère d**’**Yves Boudier édition Actmem 2009