Défaite historique pour Theresa May

La Première ministre britannique, Theresa May
La Première ministre britannique, Theresa May ©AFP - CréditHO / PRU / AFP
La Première ministre britannique, Theresa May ©AFP - CréditHO / PRU / AFP
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Sans surprise, les élus britanniques ont balayé, hier, le texte défendu par la première ministre Theresa May. Désormais, l’hypothèse d’une sortie sans accord devient prioritaire. A moins, que Theresa May ne parvienne à obtenir un délai supplémentaire.

La fête de la démocratie, entendue comme l'expression de la souveraineté du peuple, serait-elle en train de dégénérer en une sorte de grande braderie de l'absurde, voire de l'irrationnel ? Quoi qu'il en soit et depuis un certain 23 juin 2016, il semble bien que la convocation d'un référendum sur le Brexit n'aura jamais permis d'offrir, au fond, d'autres perspectives que celles conduisant, ni plus ni moins, à une impasse. Hier, le désaveu attendu des députés britanniques sur l'accord négocié avec Bruxelles aura même été encore plus pesant que celui pronostiqué. Le traité conclu par Teresa May n'a obtenu que 202 voix contre 432, soit la plus lourde défaite essuyée par un dirigeant britannique depuis les années 1920.  

Et c'est ainsi que ce vote historique a donc non seulement plongé, ou plutôt replongé, ce matin le Royaume-Uni dans le plus grand flou quant à son avenir, mais n'aura pas manqué, non plus, de faire réagir l'Union européenne qui, en appelant dès ce matin Londres à clarifier sa position, met désormais le Parlement britannique, davantage encore que le gouvernement, face à ses responsabilités.

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Revue de presse internationale
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