Après que les Etats-Unis se sont dits favorables, hier, à la levée des brevets des vaccins contre le Covid-19, l'industrie pharmaceutique ne décolère pas.
- Pierre Mathiot Professeur de sciences politiques à Sciences-Po Lille, responsable de la mission "Baccalauréat 2021 : Un nouveau baccalauréat pour construire le lycée des possibles"
Faut-il lever les brevets sur les vaccins contre le Covid-19 ? A mesure que la fracture vaccinale ne cesse de se creuser entre nations déshéritées, d'un côté, et pays riches, de l'autre, la question fait débat. Quand ses partisans arguent qu’une telle mesure serait l’occasion de repousser le nationalisme au profit de la solidarité mondiale, à l'inverse, ses détracteurs font valoir que sans la propriété intellectuelle et les brevets, nous n'en serions jamais là où nous sommes aujourd’hui, avec un vaccin développé en à peine huit mois.
Toujours est-il qu'hier les Etats-Unis ont annoncé être favorable à la levée temporaire des brevets sur les vaccins. Et comme attendu, cette prise de position a aussitôt été reçue comme une véritable déclaration de guerre par l’industrie pharmaceutique. On comprend bien les réticences de l'industrie pharmaceutique, pour qui une telle décision provoquerait une forme de non retour sur investissements. En même temps, d'immenses sommes d’argent public ont été injectées dans cette course aux vaccins anti-Covid-19. Dès-lors, où faut-il situer les enjeux de cette bataille autour de la reconnaissance ou non des vaccins comme bien public ?
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