"Ils sont morts en héros"

L'hommage aux Invalides, rendu par le chef de l'Etat Emmanuel Macron, aux deux militaires français tués lors de la libération de deux otages au Burkina Faso
L'hommage aux Invalides, rendu par le chef de l'Etat Emmanuel Macron, aux deux militaires français tués lors de la libération de deux otages au Burkina Faso ©AFP - PHILIPPE WOJAZER / POOL
L'hommage aux Invalides, rendu par le chef de l'Etat Emmanuel Macron, aux deux militaires français tués lors de la libération de deux otages au Burkina Faso ©AFP - PHILIPPE WOJAZER / POOL
L'hommage aux Invalides, rendu par le chef de l'Etat Emmanuel Macron, aux deux militaires français tués lors de la libération de deux otages au Burkina Faso ©AFP - PHILIPPE WOJAZER / POOL
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Emmanuel Macron a présidé ce matin aux Invalides l'hommage national aux deux militaires français tués au Burkina Faso, la semaine dernière, lors d'une opération qui a permis de libérer quatre otages dont deux Français. Ils "sont morts en héros", a déclaré le président.

Parce que depuis quelques années, le terrorisme islamiste aura le plus souvent été porté par la griffe maculée de sang de Daech, on en avait presque oublié que, même au fait de la terreur répandu par l'EI, Al-Qaïda n’a jamais cessé d'exister. Et tout particulièrement en Afrique, cible des djihadistes. A ce titre, la permanence et même l’extension aujourd'hui de la menace est venue brutalement se rappeler à notre mauvais souvenir avec l'opération de sauvetage, la semaine dernière, de deux touristes français durant laquelle deux soldats ont trouvé la mort. Au total, depuis qu’Al-Qaida a fait irruption au Sahel, ce sont pas moins de 50 Occidentaux qui ont été kidnappés, dont 17 Français, parmi lesquels sept ont perdu la vie. Neuf ont retrouvé la liberté. En revanche, une femme reste, elle, encore captive de ses bourreaux : Sophie Pétronin, 73 ans, enlevée il y a deux ans et demi à Gao. 

Les deux otages français libérés la semaine dernière avaient-ils pris des risques inutiles ou inconsidérés ? Jusqu'à quel point la zone du parc animalier dans laquelle ils avaient choisi d'effectuer un safari était-elle déconseillée ? Quant aux deux soldats d'élite tués lors de leur opération de libération, leur mission consiste-t-elle à secourir au risque de leur vie des touristes présentés comme aventureux ? A toutes ces questions, sinon ces polémiques, les épouses des deux soldats décédés ont tranché la question : Quand l'une répond que son mari a "fait son job", l'autre estime que "si l'on commence à penser comme cela, alors on ne s'en sort plus".  Quoi qu'il en soit et depuis ce matin, les polémiques sur les raisons de cette intervention ont donc laissé la place à un hommage national aux deux militaires tués, hommage présidé par le chef de l'Etat Emmanuel Macron.

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Signe des tensions entre Washington et Téhéran, selon le quotidien New York Times, citant des sources non identifiées de l'administration américaine, le Pentagone aurait présenté aux conseillers à la Sécurité nationale de Donald Trump un projet prévoyant le déploiement de 120.000 soldats au Moyen-Orient.

Le Sri Lanka était encore partiellement sous couvre-feu, aujourd'hui, au lendemain d'émeutes anti-musulmans qui ont fait un mort, trois semaines après les attentats djihadistes du weekend de Pâques.

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