Israël et le Hamas ont conclu un cessez-le-feu à Gaza

 Les Palestiniens célèbrent dans le centre-ville de Ramallah en soutien à la résistance à Gaza, après le cessez-le-feu entre les Palestiniens et Israël à la fin des premières heures du 21 mai 2021, à Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël.
 Les Palestiniens célèbrent dans le centre-ville de Ramallah en soutien à la résistance à Gaza, après le cessez-le-feu entre les Palestiniens et Israël à la fin des premières heures du 21 mai 2021, à Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël. ©AFP - ABBAS MOMANI
Les Palestiniens célèbrent dans le centre-ville de Ramallah en soutien à la résistance à Gaza, après le cessez-le-feu entre les Palestiniens et Israël à la fin des premières heures du 21 mai 2021, à Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël. ©AFP - ABBAS MOMANI
Les Palestiniens célèbrent dans le centre-ville de Ramallah en soutien à la résistance à Gaza, après le cessez-le-feu entre les Palestiniens et Israël à la fin des premières heures du 21 mai 2021, à Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël. ©AFP - ABBAS MOMANI
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Après 11 jours d'un conflit sanglant, un cessez-le-feu est entré en vigueur la nuit dernière entre Israël et le Hamas.

Avec
  • Dominique Taffin archiviste-paléographe, conservatrice générale du patrimoine, directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage

Après onze jours de bombardements meurtriers, pour la première fois c'est donc par une explosion de joie qu'aura été accueillie, hier soir, l'annonce d'un cessez-le-feu. La trêve entre l’État hébreu et le mouvement islamiste Hamas a débuté à 2 heures du matin, soit l’heure fixée par les médiateurs égyptiens sans qui, sans doute, cet arrêt des hostilités n'aurait pas été possible. 

Cultures Monde
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Une victoire, toutefois, encore extrêmement fragile. En témoigne, d'ailleurs, les violences et autres menaces qui se seront poursuivis jusqu’à quelques minutes, seulement, avant l’heure limite. Par ailleurs, chaque partie n'a pas manqué de préciser qu'elle était prête à riposter à toute violation de cette trêve par l'autre. Et puis, évidemment, les plus pessimistes se demandent déjà quand reprendra ce cycle infernal de la violence, car si ces affrontements ont fait resurgir la question palestinienne, depuis longtemps refoulée, ils n'ont pas permis d'y apporter la moindre réponse. Enfin si l'inquiétude perdure, c'est également parce qu'à la différence des conflits précédents à Gaza, cette dernière confrontation aura contribué à alimenter la violence de rue entre Juifs et Arabes, au sein même de l'État d'Israël. 

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Bien entendu, ce matin, tout le monde salue cette annonce de cessez-le-feu, tout en appelant les parties à rendre cet accord «durable», ou dit autrement à rétablir le statu quo qui prévalait au début du mois d’avril. Et un espoir existe, peut-être, que cet appel soit effectivement entendu, si l'on considère que les épisodes de ces derniers jours suivent, au fond, un scénario déjà connu, dans lequel le Hamas comme Benyamin Netanyahu auraient in fine chacun obtenu ce qu'ils espéraient pouvoir exploité de cette escalade de la violence. 

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En Turquie se tient à partir d'aujourd'hui un procès visant l’homme d’affaires et philanthrope Osman Kavala, incarcéré depuis novembre 2017.

Comment gérer et surtout éviter, à l'avenir, la crise que nous vivons actuellement ? Voilà la question à laquelle devra tenter de répondre le sommet mondial sur la santé qui s'ouvre aujourd'hui à Rome.

Précipité par l'épidémie, l'effort consenti pour aider les sans-abri va se prolonger pour dix mois au moins. Ce matin, le gouvernement a annoncé qu'il garderait ouvertes les 43 000 places d'hébergement d'urgence créées depuis le premier confinement. C'est évidemment un soulagement pour les associations qui craignaient un retour à la rue à l'issue, notamment, de la trêve hivernale, même si celle-ci a été exceptionnellement prolongée jusqu'au 1er juin. 

Les députés ont voté hier la suppression dans le code de procédure pénale du rappel à la loi, mais sans solution de remplacement. Ce que dénonce le syndicat de la magistrature.

Le Conseil constitutionnel a retoqué partiellement, ce matin, la proposition de loi en faveur des langues régionales.

Testé depuis deux ans, le Pass Culture est désormais accessible, depuis ce matin, dans toute la France : 300 euros pour les jeunes de 18 ans, à utiliser dans un délai de 24 mois, pour profiter d’activités ou de bien culturels. Et pour officialiser sa promesse de campagne en 2017, Emmanuel Macron, se rendra cet après-midi, à Nevers, dans la Nièvre, l'un des 14 départements, où l’application géolocalisée, avait été expérimentée avec succès. 

Journal de 8 h
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Ce 21 mai marque le 20ème anniversaire de la loi Taubira, grâce à laquelle la France aura été la toute première nation au monde à faire de la traite négrière un crime contre l’humanité. Et pour en parler avec nous, invitée de la rédaction : Dominique Taffin, directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et conservatrice générale du patrimoine. Avec notamment cette question, même si l'esclavage peine toujours à être accepté comme partie intégrante de l'histoire de France, quelles sont les avancées concrètes que cette loi aura permise ?

Dominique Taffin : "Cette loi est un pivot et est fondatrice parce qu'un certain nombre d'étapes se sont succédées sur cette route qui est encore très très longue. Mais qui ont permis quand même de marquer un certain nombre d'avancées."

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