Le Kremlin a déclaré que les prisonniers ukrainiens seraient traités conformément aux règles internationales. Sauf que déjà plusieurs parlementaires russes exigent qu'ils soient jugés, voire condamnés à mort.
De la fierté mêlée à de la peur. Toute la journée d'hier les Ukrainiens ont salué la bravoure avec laquelle leurs combattants bloqués dans l'aciérie Azovstal de Marioupol auront réussi à tenir tête aux troupes de l'envahisseur russes. Après 82 jours de siège, reclus dans des galeries souterraines et soumis à d'intenses bombardements, des centaines de soldats qui résistaient dans ce gigantesque complexe sidérurgique tombé en ruines (essentiellement des membres du régiment nationaliste Azov) se sont rendus cette semaine avant d'être emmenés vers des territoires ukrainiens mais contrôlés par les forces russes et prorusses. D'où l'inquiétude quant au sort qu'entendent leur réserver leurs agresseurs maintenant que ceux-ci sont prisonniers.
Si les autorités de Kiev assurent que ces combattants seront bien échangés avec des prisonniers de guerre russes, non seulement Moscou n'a pas apporté pour l'heure la moindre confirmation en ce sens, mais pis encore le Kremlin a d'ores et déjà expliqué à maintes reprises qu'il ne considérait pas, à tout le moins, une partie d'entre eux comme des soldats, mais comme des combattants "néonazis".
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