Nouveau protocole sanitaire dans les écoles : simplification ou complexification ?

Le Premier ministre français Jean Castex
Le Premier ministre français Jean Castex ©AFP - STEPHANE DE SAKUTIN
Le Premier ministre français Jean Castex ©AFP - STEPHANE DE SAKUTIN
Le Premier ministre français Jean Castex ©AFP - STEPHANE DE SAKUTIN
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De nouvelles mesures ont été annoncées hier soir par le Premier ministre pour simplifier le protocole sanitaire à l'école.

Les tests à grande échelle ont-ils encore du sens ? Ou pour le dire autrement sont-ils véritablement utiles pour limiter la circulation du virus ? Ou bien serait-ce trop tard ? En clair, aurait-t-on définitivement perdu aujourd'hui le contrôle sur Omicron ? Parce que de nombreuses incertitudes demeurent autour de l'ennemi public numéro 1, difficile d'établir aujourd'hui avec fermeté la meilleure stratégie, comme en témoigne d'ailleurs la pagaille indescriptible depuis la rentrée scolaire dans les écoles et le sentiment de plus en plus fort à la fois d'abandon mais aussi de colère parmi les personnels des établissements comme des parents, eu égard au protocole sanitaire censé permettre de faire face au nombre exponentiel de cas de contaminations.  Comment protéger au mieux les élèves et le personnel alors même que les pharmacies et les laboratoires croulent à présent sous les prélèvements nasopharyngés, près d'1,5 million chaque jour ? Vendredi dernier, le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer lui-même avait tenté de faire amende honorable, en reconnaissant un protocole "extrêmement difficile" à vivre pour les familles. Et finalement hier soir, c'est donc le Premier ministre Jean Castex qui a fini par s'inviter sur le plateau du JT de France 2 pour venir défendre un assouplissement du protocole.  Or il faut bien reconnaître que cette simplification est aussi et surtout synonyme en réalité de confusion.

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