Les oubliés du Ségur de la Santé en grève

Directeurs et directrices d'associations médico-sociales manifestent dans les rues de Nantes le 17 novembre 2021.
Directeurs et directrices d'associations médico-sociales manifestent dans les rues de Nantes le 17 novembre 2021. ©AFP - Jeremie Lusseau / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Directeurs et directrices d'associations médico-sociales manifestent dans les rues de Nantes le 17 novembre 2021. ©AFP - Jeremie Lusseau / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Directeurs et directrices d'associations médico-sociales manifestent dans les rues de Nantes le 17 novembre 2021. ©AFP - Jeremie Lusseau / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Les salariés du secteur médico-social réclament les mêmes revalorisations salariales que celles octroyées à leur collègues soignants.

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On les appelle "les oubliés du Ségur". Mais parce qu'ils méritent bien davantage que d'être oubliés, les personnels non soignants, salariés du secteur sanitaire, social ou médico-social sont appelés à la grève aujourd'hui. Pourquoi ? Parce qu'ils réclament de pouvoir bénéficier de la même reconnaissance de leur métier, comprenez des mêmes revalorisations salariales que leurs collègues soignants des hôpitaux publics et des EHPAD.

Rappelons qu'à l'été 2020, lors du Ségur de la santé, des hausses de rémunération de 183 euros net par mois avaient été octroyées aux personnels hospitaliers et des maisons de retraite. Celles-ci avaient été étendues par la suite à d'autres secteurs mais que très progressivement et surtout partiellement. Et c'est donc pour remédier à cette différence de traitement qu'en novembre dernier, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé qu'une "conférence des métiers de l'accompagnement social et médico-social" serait organisée avant le 15 janvier. Sauf que cette concertation a finalement été reportée au 18 février.

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On estime aujourd'hui entre 450.000 et un million le nombre de professionnels concernés par cette situation. Ils sont à la fois psychologues, assistantes sociales, éducateurs spécialisés, aides à domicile, femmes de ménage ou veilleurs de nuit dans des établissements spécialisés. Et tous estiment qu'ils n’ont pas été récompensés comme les autres des sacrifices fournis durant la crise sanitaire.

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