Pourquoi le VIH est-il toujours aussi difficile à neutraliser ?

Des bougies forment un ruban rouge à Berlin, le 30 novembre 2013, lors de la journée mondiale du sida.
Des bougies forment un ruban rouge à Berlin, le 30 novembre 2013, lors de la journée mondiale du sida. ©AFP - FLORIAN SCHUH / DPA / AFP
Des bougies forment un ruban rouge à Berlin, le 30 novembre 2013, lors de la journée mondiale du sida. ©AFP - FLORIAN SCHUH / DPA / AFP
Des bougies forment un ruban rouge à Berlin, le 30 novembre 2013, lors de la journée mondiale du sida. ©AFP - FLORIAN SCHUH / DPA / AFP
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Depuis 40 ans, la pandémie de VIH tue chaque année des centaines de milliers de personnes.

Parce qu'une année, à peine, aura suffi aux laboratoires pharmaceutiques pour trouver, développer et commercialiser un vaccin contre la Covid-19, comment ne pas se poser forcément la question : pourquoi quarante ans après les débuts de l’épidémie du SIDA n'a-t-on toujours pas trouvé de vaccin contre le VIH, avec lequel vivent actuellement près de 38 millions de personnes à travers la planète ? Bien sûr, de la trithérapie aux combinaisons d’antirétroviraux, de très grandes avancées scientifiques ont d'ores et déjà été réalisées en matière de traitement. Reste que le virus tue encore chaque année près de 700.000 personnes dans le monde et que la mise au point d'un vaccin reste, a priori, la seule manière aujourd'hui d'éradiquer totalement le SIDA. 

Lundi dernier, soit deux jours avant cette nouvelle journée mondiale de lutte contre le sida, un rapport de l'ONU chiffrait à presque 8 millions le nombre de décès qui pourraient être liés à la pandémie de VIH d'ici à 2030 si rien n'est fait pour améliorer la couverture des services de prévention et des traitements. Sans compter que la pandémie de Covid-19 aura eu, par ailleurs, un impact dévastateur sur la lutte contre le sida en perturbant gravement l'accès aux systèmes de santé. On estime que l'an dernier le dépistage a globalement fléchi de 22%, ce qui signifie autant de risques de possibles retards au diagnostic et donc d'accès aux traitements antiviraux.

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© AFP - Laurence SAUBADU, Kenan AUGEARD

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