Des centaines de milliers d'Ukrainiens de villes bombardées ou encerclées continuent de fuir, face à l'offensive des troupes russes.
Comme chaque jour depuis le début de la semaine, l’armée russe a annoncé ce matin un régime de cessez-le-feu pour mettre en place des couloirs humanitaires autour des zones les plus durement frappées par les combats, obligeant parfois les civils à rester cachés plusieurs jours dans des caves. Depuis ce matin, les évacuations se poursuivent donc dans plusieurs villes particulièrement exposées dont la capitale, Kiev, mais aussi la deuxième ville du pays, Kharkiv, ou bien encore la cité portuaire de Marioupol, toutes assiégées par les forces russes.
Actuellement plus de la moitié des 2 millions d'exilés qui ont eu la chance de passer la frontière à l'Ouest se retrouvent aujourd'hui en Pologne. Mais ce n'est là souvent qu'une étape, vers d'autres destinations. C'est le cas, en particulier, pour ces réfugiés qui ont pu bénéficier d'un autocar parti en début de semaine de France jusqu’à la frontière polonaise, pour y déposer des vivres et des médicaments et qui a tenu à repartir avec à son bord plusieurs familles ukrainiennes, direction la commune d’Hettange-Grande, près de Thionville en Moselle.
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Les 27 Etats membres de l'Union européenne ont approuvé, ce matin, de nouvelles sanctions visant des dirigeants et oligarques russes.
Toujours dans la série des sanctions contre la Russie, McDonald's a annoncé hier la fermeture provisoire de ses 850 restaurants en Russie.
Ils battaient déjà des records mais l’offensive russe a poussé les cours du brut à des sommets. Ce matin, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a estimé que la crise énergétique actuelle était "comparable en intensité et en brutalité, au choc pétrolier de 1973", tout en écartant l'hypothèse d'un nouveau "quoi qu'il en coûte".
A un mois du premier tour de la présidentielle, la chambre française de l’Economie sociale et solidaire publie un manifeste de soixante propositions à l'adresse des candidats.
L'invité aujourd'hui de la rédaction : Jérôme Saddier, le président de l'ESS France.
Jérôme Saddier : "Il faut promouvoir des modèles qui soient plus soucieux des personnes."
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La France est un pays avec une forte culture d'économie sociale et solidaire, comme l'Espagne, le Portugal et la Belgique notamment. La Commission européenne a adopté un plan d'action et le gouvernement français, qui assure la présidence de l'Union européenne, a appuyé ces travaux-là, pour que l'économie sociale soit l'un des piliers de la construction du futur de l'Union européenne.
La Commission des affaires sociales tiennent depuis ce midi un point presse pour livrer leurs conclusions sur 2 missions confiées par le gouvernement : la première sur la gestion financière des Ehpad et l'autre sur les conditions de travail et les ressources humaines au sein des établissements.
Ses adversaires le lui reprochent, mais peu importe. Emmanuel Macron assume. Il ne souhaite pas de débat entre tous les candidats avant le premier tour de la présidentielle. Le Président l'a encore redit lors de son premier déplacement de campagne.
Les français ne sont pas les seuls à élire leur président au milieu d’une crise internationale, ce mercredi les Sud-coréens sont appelés aux urnes.
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