Les Ehpad montrés du doigt

En reportage à la maison de retraite...
En reportage à la maison de retraite... ©Radio France
En reportage à la maison de retraite... ©Radio France
En reportage à la maison de retraite... ©Radio France
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C'est un livre qui fait l'effet d'une petite bombe. "Les Fossoyeurs" qui sort aujourd'hui en librairie fait trembler le géant français des Ehpad Orpea. Le journaliste Victor Castanet y décrit des dysfonctionnements généralisés.

Avec
  • Christian Delporte Historien des médias, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Orpea est accusé de maltraité les aînés pour faire des économies.

Les autres titres du journal

L'antisémitisme reste tristement d'actualité en France si l'on en croit une enquête de l'IFOP. Près de 70% des français juifs déclarent avoir subi des moqueries et des vexations. Et 1 sur 5 a été victime d'agressions physiques. La situation est telle qu'une partie d'entre eux dissimule leur judéité.

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Dans l'actualité internationale, ces manifestations hier au Mexique pour condamner les assassinats de trois journalistes commis depuis le début de l’année. Certaines organisations de défense de la presse considèrent le Mexique comme le pays le plus dangereux du monde pour l’exercice de cette profession.

L'invité du journal est le professeur d'Histoire contemporaine Christian Delporte. Ce spécialiste des médias vient nous parler d'une nouvelle revue à laquelle il collabore : RetroNews, ou comment comprendre l'actualité d'aujourd'hui à travers l'actualité d'hier.

Christian Delporte : "Nous voulons donner les clés de compréhension de notre actualité avec cette machine à remonter le temps."

4 min

L'année 1848 est une période formidable pour la presse : juste après la Révolution, il y a, au moins, 600 journaux qui se créent et ces journaux ont une vocation éducatrice. Dans cet aspect-là, il y a le suffrage universel. C’est la première qu’on vote au suffrage universel, masculin, je précise. A partir de là, il va y avoir une véritable habitude qui s’enracine dans les législatives et la présidentielle de 1848 ; il y a quand même une participation d’au moins 80%. Il y a cette façon d’aller voter en chef-lieu de canton, de mettre son bulletin dans l’urne, il n’y a pas encore d’isoloir mais il y a cette habitude qui est prise : d’aller voter, d’être citoyen. Pour être citoyen, il faut véritablement participer au vote. De telle façon qu’une trentaine d’années plus tard, celui qui ne vote pas est considéré comme un moyen citoyen.

La Grande Table idées
33 min

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