

Emmanuel Macron a achevé plus tôt que prévu le déconfinement. Depuis ce matin et à l'exception de la Guyane et de Mayotte toute la France est désormais colorée de vert.
- Audrey Chanonat principale adjointe au collège Samuel de Missy, à La Rochelle, et membre de l'exécutif syndical national du SNPDEN UNSA
Trois mois après avoir déclaré la guerre au coronavirus, Emmanuel Macron a donc proclamé, hier soir, "une première victoire" contre l'épidémie, en décrétant, notamment, le passage de toute la France métropolitaine en zone libre, comprenez en zone verte. Depuis ce matin, tous les lieux publics, tous les restaurants et les cafés ont rouvert sur l'intégralité du territoire hexagonal ; les seuls points de vigilance demeurant à Mayotte et en Guyanne. Ou quand face à des indicateurs sanitaires encourageants, et répondant aux appels, par ailleurs, de plus en plus pressants d'accélérer le tempo, le chef de l'Etat s'est d'abord attaché, hier, à tourner la page du premier acte de la crise, avant de dessiner un "nouveau chemin" pour la suite : l'acte III de son quinquennat, axé sur un triptyque : l'écologie, la souveraineté et la solidarité.
Reste qu'avant de bâtir, donc, un nouveau modèle économique, des questions beaucoup plus immédiates demeurent. En l'occurrence, comment préserver autant que possible les entreprises et l'emploi, au milieu de ce qui s'annonce, d'ores et déjà, comme la pire récession traversée par le pays depuis la Seconde Guerre mondiale, sans pour autant augmenter les impôts ? Sur ce point, la réponse d'Emmanuel Macron pourrait se résumer ainsi : "travailler davantage". Que cela signifie-t-il ? Ce matin, le ministre de l'économie Bruno Le Maire a bien tenté de préciser les choses : "Travailler davantage", "ça veut dire [...]que le plus grand nombre de Français puisse trouver un travail." Ce qui, on l'imagine, était probablement déjà la priorité du gouvernement avant l'épidémie. Pas certain, dès-lors, que cela se soit de nature à rassurer et surtout convaincre des salariés, toujours englués dans la torpeur d’un déconfinement très progressif. Alors que faut-il comprendre ?
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Invitée de la rédaction : Audrey Chanonat, principale adjointe au collège Samuel de Missy, à La Rochelle, et membre de l'exécutif syndical national du SNPDEN UNSA.
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