Comment rééquilibrer les relations entre l'Union européenne d'un côté et le géant chinois de l'autre ? Paris, Berlin et Bruxelles tentent de mettre en place une stratégie commune.
Comment se poser en interlocuteur crédible face aux velléités expansionistes de la Chine ? Ou plus exactement, comment tenter de canaliser les ambitions tant économiques que diplomatiques de l'Empire du Milieu, tout en essayant d'unifier une Europe divisée face aux appétits de Pékin ? Voilà résumé, peu ou prou, l'enjeu de la réunion organisée, ce matin, au palais de l'Elysée entre d'un côté le président Xi Jinping et de l'autre trois des plus importants dirigeants de l'Union européenne, que sont Emmanuel Macron, Angela Merkel et Jean-Claude Juncker. Un double défi, donc, pour le Vieux Continent que la présentation d'un front commun Paris-Berlin-Bruxelles, bien que inédit, ne saurait toutefois suffire à définir une véritable et solide stratégie européenne. Et d'ailleurs, le président chinois en visite en Europe le sait bien, lui qui a considéré que les chemins de ses nouvelles routes de la soie devaient d'abord passer par Rome. Manière de satisfaire, sinon les égoïsmes nationaux, à tout le moins toutes les initiatives bilatérales en ordre dispersé les plus à mêmes de céder aux sirènes de Pékin.
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Depuis que l’Allemagne a décidé de geler, jusqu’à nouvel ordre, ses ventes d’armes à Riyad, la France et le Royaume-Uni ne décolèrent pas.
En demandant au Roi d'Espagne des excuses publiques pour les "abus" commis contre les peuples indigènes de son pays, le président mexicain a pris le risque de rouvrir les plaies de la Conquête espagnole. Une requête sèchement rejetée depuis par Madrid.
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Les eurodéputés se prononcent aujourd'hui sur la réforme européenne du droit d'auteur. Dernière chance, donc, pour cette directive controversée d'être adoptée en plénière à Strasbourg avant les élections européennes.
Un tableau de Pablo Picasso, volé il y a 20 ans sur un yacht dans le sud de la France, a refait surface aux Pays-Bas.
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