La fermeture prochaine de l'usine Ford de Blanquefort semble désormais plus que probable

Entrée du site Ford à Blanquefort (Gironde), usine de 850 emplois, proche de Bordeaux menacée de fermeture. 11 décembre 2018.
Entrée du site Ford à Blanquefort (Gironde), usine de 850 emplois, proche de Bordeaux menacée de fermeture. 11 décembre 2018. ©Radio France - Alexandre Barlot
Entrée du site Ford à Blanquefort (Gironde), usine de 850 emplois, proche de Bordeaux menacée de fermeture. 11 décembre 2018. ©Radio France - Alexandre Barlot
Entrée du site Ford à Blanquefort (Gironde), usine de 850 emplois, proche de Bordeaux menacée de fermeture. 11 décembre 2018. ©Radio France - Alexandre Barlot
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Le constructeur automobile américain a confirmé ce matin qu'il refusait la dernière offre de reprise de Punch pour son usine de Blanquefort, près de Bordeaux, et qu'il continuait de privilégier un plan social pour les 850 salariés du site.

La mauvaise nouvelle était redoutée. Ce matin, Ford a confirmé qu’il refusait la dernière offre de reprise présenté par le groupe belge Punch, pour son usine de Blanquefort. Une offre jamais détaillée mais qui avait tout de même été annoncée triomphalement par Bercy lundi dernier. En vain, donc. Les syndicats eux-mêmes, d'ailleurs, continuaient de se montrer « inquiets », en particulier parce que le plan du repreneur n'était, a priori, pas accompagné de lettres d’intention de clients, faisant ainsi redouter un carnet de commandes insuffisant. Quoi qu'il en soit, le rejet ce matin de Ford devrait, selon toute vraisemblance, entraîner la fermeture du site fin août.

Analyse dans ce journal de Marie Viennot et réaction de Philippe Poutou, ouvrier à Ford Blanquefort, ex-candidat aux élections présidentielles et porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA).

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La Bulle économique
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