Les sanctions économiques américaines sont entrées en vigueur ce matin en Iran

Une deuxième vague de sanctions, le 4 novembre, devrait toucher le secteur de l'énergie, la pétrochimie, l'assurance et les transactions avec la banque centrale iranienne et les organismes financiers.
Une deuxième vague de sanctions, le 4 novembre, devrait toucher le secteur de l'énergie, la pétrochimie, l'assurance et les transactions avec la banque centrale iranienne et les organismes financiers. ©Maxppp - EPA/ABEDIN TAHERKENAREH
Une deuxième vague de sanctions, le 4 novembre, devrait toucher le secteur de l'énergie, la pétrochimie, l'assurance et les transactions avec la banque centrale iranienne et les organismes financiers. ©Maxppp - EPA/ABEDIN TAHERKENAREH
Une deuxième vague de sanctions, le 4 novembre, devrait toucher le secteur de l'énergie, la pétrochimie, l'assurance et les transactions avec la banque centrale iranienne et les organismes financiers. ©Maxppp - EPA/ABEDIN TAHERKENAREH
Publicité

Les sanctions économiques américaines sont entrées en vigueur ce matin en Iran. Dans un pays où la colère de la population ne cesse de grandir. C'est tout un régime qui pourrait être ébranlé.

L’Iran est commercialement coupé du monde depuis ce matin 6h, sous le coup des sanctions américaines. Le président Hassan Rohani dénonce une guerre psychologique. Il écarte toute négociation sur un nouvel accord nucléaire réclamé par les États-Unis. Et ce matin, Donald Trump enfonce le clou : "Quiconque faisant des affaires avec l'Iran ne fera PAS d'affaires avec les Etats-Unis". Cette première salve de sanctions vise d’abord l'industrie automobile ou encore les transactions de métaux précieux, les importations de tapis et de pistaches. De quoi renforcer encore la colère de la rue. La population qui manifeste régulièrement face à la crise économique, sociale, et de plus en plus politique. C'est tout un système qui est contesté par les manifestants depuis déjà le mois de décembre, bien avant les sanctions américaines. Pour le spécialiste de l'économie iranienne Fereydoun Khavand, le système dans son entier est fragilisé, réformateurs comme conservateurs.

Les autres titres du journal

L'amnistie surprise de Simone Gbagbo en Cote d’Ivoire. L'ex "dame de fer" du régime va être libérée, 800 opposants graciés. Le président Alassane Ouattara veut favoriser la réconciliation nationale. Pourquoi cette amnistie maintenant, à deux ans de l'élection présidentielle dans le pays ? La réponse de Vincent Hugeux, grand reporter à l'Express.

Publicité

La Colombie accueille son nouveau président. Passation de pouvoir aujourd'hui entre Juan Manuel Santos et Iván Duque. Iván Duque, représentant de la droite dure. Quels défis l'attendent ? L'analyse de Nadine Epstain.

Avocat et ex-sénateur de 42 ans, Iván Duque succède à l'impopulaire Juan Manuel Santos qui, après deux mandats, laisse un pays au milieu d'une tentative de réconciliation avec l'ex-guérilla des Farc
Avocat et ex-sénateur de 42 ans, Iván Duque succède à l'impopulaire Juan Manuel Santos qui, après deux mandats, laisse un pays au milieu d'une tentative de réconciliation avec l'ex-guérilla des Farc
© Getty - Gabriel Aponte
© Visactu

Le discret Alexis Kohler a-t-il franchi la ligne jaune ? Nouvelles révélations de Mediapart ce matin. Le site d’information apporte des preuves sur les mensonges du numéro 2 de l'Elysée sur ses liens familiaux avec l'armateur MSC. Mais pas seulement. Dans ce journal, l’avocat de l'association Anticor, qui a déposé plainte.

Le déficit commercial de la France se creuse un peu en juin. En cause : les dépenses pour l'énergie. Explications de Jean-Marc Chardon