

Theresa May, démissionnera-t-elle demain, comme le laisse entendre ce matin le journal de Londres "The Times" ?
La journée d'hier aura-t-elle été véritablement pire que toutes celles auxquelles Theresa May a dû faire face ? La veille, déjà, son ultime pari d'ouvrir la possibilité d'un deuxième référendum sur le Brexit avait échoué, se heurtant à une révolte de masse. Mais hier, confirmant l'hostilité que la Première ministre britannique aura réussi à susciter au sein même de son propre parti, sa ministre chargée des relations avec le Parlement a décidé de démissionner, devenant ainsi la trente-sixième à claquer la porte de son gouvernement et la vingt-et-unième liée au Brexit. Autant dire presque la routine. Sauf que cette fois-ci, celle qui jusqu'à présent avait résisté, hier soir encore, aux appels de ceux qui l'enjoignent vertement à partir, Theresa May pourrait définitivement jeter l'éponge. Selon les informations rapportées ce matin par le quotidien The Times, Theresa May pourrait annoncer dès demain qu'elle quitte Downing Street.
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Si le sort de la Première ministre britannique semble totalement occulter aujourd'hui les élections européennes au Royaume-Uni, il est un autre pays qui donne, lui aussi, ce matin le coup d'envoi de ce scrutin : les Pays-Bas. Et là-bas aussi, les premières tendances devront être scrutées de près par le reste du continent, tant elles pourraient donner une première indication de la montée en puissance tant redoutée des eurosceptiques.
En Inde, les responsables nationalistes au pouvoir revendiquent d'ores et déjà la victoire aux élections législatives. Les premières tendances du dépouillement les donnent, a priori, largement en tête sur leurs rivaux.
Les autorités américaines qui, aujourd'hui, vont tenter de retisser un lien de confiance avec leurs homologues, ont prévenu hier que Boeing n'avait pas encore formellement soumis le correctif du 737 MAX pour certification.
En France, après qu'on a appris hier la convocation d'un cinquième journaliste par la DGSI, les réactions d'indignation se multiplient. Indignations tant de la part des journalistes que de certaines personnalités de gauche. De son côté, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, tout en défendant "l'attachement du gouvernement à la liberté de la presse", précise que "nul justiciable en France n'est en dehors de la loi".
L'invité politique de la rédaction : Yannick Jadot, tête de listes Europe Ecologie Les Verts pour les élections européennes
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