Retour à la case "Lockdown"

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, en visite dans un hôpital dans le nord de Londres
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, en visite dans un hôpital dans le nord de Londres  ©AFP - STEFAN ROUSSEAU / POOL
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, en visite dans un hôpital dans le nord de Londres ©AFP - STEFAN ROUSSEAU / POOL
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, en visite dans un hôpital dans le nord de Londres ©AFP - STEFAN ROUSSEAU / POOL
Publicité

Face à une flambée du nouveau variant du coronavirus, les Britanniques se préparent à un long et dur confinement de six semaines, avec l'espoir ambitieux de pouvoir vacciner près de 14 millions de personnes d'ici à la mi-février comme seule porte de sortie.

Avec

Après avoir espéré de longs mois durant qu'un super vaccin puisse, enfin, nous débarrasser du Covid-19, mieux ne vaudrait-il pas encore, en ce début d'année, s'armer d'abord et surtout de patience ? Ou quand le meilleur à attendre de 2021 est, peut-être, qu'elle nous assure une transition rapide vers 2022. Quoi qu'il en soit, après avoir vacciné plus d'un million de personnes, et alors que la campagne d'immunisation bat son plein avec l'introduction en ce début de semaine du vaccin AstraZeneca, le Premier ministre britannique a donc annoncé hier soir un reconfinement total de l'Angleterre et choisi d’imposer, au moins jusqu’au 15 février, des restrictions aussi sévères, voire plus brutales, que lors de la première vague du printemps dernier : obligation de rester chez soi, fermeture des écoles et des terrains de sport. 

Pourquoi aura-t-il fallu autant de temps au Premier ministre pour arriver à cette conclusion inévitable ?, a notamment commenté le maire de Londres Sadiq Khan. La réponse pourrait être à trouver du côté de son impact économique : ce nouveau confinement devrait coûter au Royaume quelques 27 milliards de livres. A moins que cela ne relève d'une erreur d'anticipation, sinon d'appréciation des autorités.

Publicité

Les autres titres de l'actualité

Le gouvernement désireux d'éteindre les critiques toujours plus nombreuses sur le rythme de la vaccination a promis, ce matin, "d'amplifier, d'accélérer et de simplifier" sa campagne, en l'ouvrant notamment aux enseignants dès le mois de mars.

Les salariés  à 100 % en télétravail pourront, s'ils le souhaitent, revenir à un jour de présence sur site, selon le nouveau protocole sanitaire en entreprise qui sera publié demain.  

Invité de la rédaction : François Hommeril, président du syndicat des cadres, CFE-CGC :

François Hommeril (CFE-CGC) : "Sur le plan pratique, l'entreprise est un lieu dans lequel on peut faire une vaccination de grande ampleur."

6 min

La juriste Camille Kouchner accuse son beau-père, Olivier Duhamel, d'avoir agressé sexuellement son frère jumeau lorsqu'il avait 14 ans.   

Oliver Duhamel, accusé d’inceste, est une figure du monde intellectuel, politique et médiatique français.

2 min

Aux Etats-Unis, les bureaux de vote ouvrent aujourd'hui en Géorgie pour une double élection sénatoriale décisive. 

Un accord de réconciliation entre l'Arabie saoudite et le Qatar pourrait bien révéler un objectif plus important encore : comment opposer un front uni face à l'Iran ?