Rien ne semble pouvoir arrêter l'extrême droite au Brésil

Supporters du candidat d'extrême droite à la présidentielle Jair Bolsonaro
Supporters du candidat d'extrême droite à la présidentielle Jair Bolsonaro ©AFP - ALEXANDRE SCHNEIDER
Supporters du candidat d'extrême droite à la présidentielle Jair Bolsonaro ©AFP - ALEXANDRE SCHNEIDER
Supporters du candidat d'extrême droite à la présidentielle Jair Bolsonaro ©AFP - ALEXANDRE SCHNEIDER
Publicité

Jair Bolsonaro s'est qualifié facilement, hier, pour le deuxième tour de la présidentielle. A moins d'un sursaut des électeurs de gauche, on se dirige vers une victoire du candidat d'extrême droite.

Avec
  • Roland Séférian ingénieur chercheur à Météo-France

Le chômage, l'hyper violence, les tensions raciales, sans oublier la corruption. Au Brésil, les maux sont au moins aussi connus que les solutions simplistes portées par les populistes pour les résoudre. Et pourtant, quand les vieux démons du plus grand pays d'Amérique latine ressurgissent, une question se pose : les Brésiliens, portés par l'espoir d'un changement, seraient-ils prêts à renouer avec la dictature ? Hier, comme attendu, le candidat d'extrême droite, Jair Bolsonaro, s'est facilement qualifié pour le second tour de la présidentielle avec 46% des voix, contre 29% pour son adversaire du Parti des Travailleurs Fernando Haddad.  

Sans doute les plus optimistes remarqueront qu'il n'a pas été élu dès le premier tour, comme certains sondages le laissaient entendre. Reste qu'en devançant très largement son principal rival, Jair Bolsonaro, l'homme qui nie aujourd'hui les crimes de l'ancienne dictature militaire, apparaît bel et bien aujourd'hui, aux yeux des Brésiliens, comme l'homme de la situation.

Publicité

Les autres titres de l'actualité

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen était à Rome aujourd'hui. Un voyage à l'invitation du vice-président du Conseil italien, Matteo Salvini. L'occasion, une fois de plus, de dénoncer les technocrates de Bruxelles comme les ennemis de l'Europe. 

La Chine a mis fin cette nuit à la rocambolesque "disparition" du président d'Interpol. Meng Hongwei faisait l'objet d'une enquête dans son pays. L'ex chef de l'organisation policière mondiale aurait, selon Pékin, accepté des pots-de-vin.

En France, le bal des rumeurs bat son plein en attendant l'heure du remaniement d'ampleur inconnue censé apporter "un nouveau souffle" à l'exécutif. Et en attendant, justement, nous nous intéresserons à cette enquête inédite de Terra Nova auprès des adhérents du parti présidentiel, rendue publique aujourd'hui. 

Dans son rapport remis ce matin, le GIEC prévient que les températures moyennes progresseront probablement de 1,5°C entre 2030 et 2052, si le changement climatique se poursuit au même rythme.

Invité de ce journal : Roland Séférian, ingénieur chercheur à Météo-France qui a participé à l'écriture du rapport du GIEC.

Enfin, nous évoquerons avec Marie Viennot les deux lauréats du prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.