

Le chef du Pentagone, Jim Mattis, claque la porte du gouvernement de Donald Trump. Parmi ses points de désaccords avec le chef de la Maison Blanche figurent le retrait des forces américaines de Syrie mais aussi le possible retrait d'une partie des troupes présentes en Afghanistan.
Parce qu'il entretenait des relations, disons, difficiles avec Donald Trump depuis déjà plusieurs mois, mais aussi parce que les limogeages et autres démissions brutales se sont succédé depuis l’entrée en fonctions du 45e président américain, certains jugeront, peut-être, que le courrier adressé hier par le chef du Pentagone au locataire de la Maison Blanche ne constitue en rien une surprise. Et pourtant, cette lettre de démission a fait l'effet d'un véritable coup de tonnerre à Washington. Pourquoi ? Parce qu'elle n'est pas seulement un camouflet de plus pour le tempétueux président des Etats-Unis. Non, venant d'un homme d'expérience comme Jim Matis, qui jusque-là incarnait une forme de stabilité au sein d'une administration traversée de secousses, cette démission témoigne surtout, en réalité, de l'irresponsabilité de Donald Trump, lorsque ce dernier multiplie les décisions aussi soudaines que dangereuses, détachées de tout contexte stratégique. Et c'est ainsi, par exemple, qu'à la faveur de cette démission, on a appris hier que les Etats-Unis ne préparaient pas uniquement le départ de leurs troupes en Syrie, mais aussi probablement un retrait "important" de leurs soldats stationnés en Afghanistan.
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