En Allemagne, le gouvernement fait le pari d'un traitement expérimental contre le Covid-19

Le traitement expérimental a été pris par Donald Trump quand il est tombé malade l'année dernière
Le traitement expérimental a été pris par Donald Trump quand il est tombé malade l'année dernière ©AFP - Philipp von Ditfurth
Le traitement expérimental a été pris par Donald Trump quand il est tombé malade l'année dernière ©AFP - Philipp von Ditfurth
Le traitement expérimental a été pris par Donald Trump quand il est tombé malade l'année dernière ©AFP - Philipp von Ditfurth
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Le pays va devenir le premier d'Europe à autoriser un traitement expérimental à base d'anticorps de synthèse pour lutter contre la maladie. Un protocole approuvé aux Etats-Unis, administré à Donald Trump même, mais qui n'a pas encore reçu le feu vert de l'UE.

Plus question de tout miser sur les vaccins pour lutter contre l'épidémie en Allemagne. Le ministre de la Santé Jens spahn vient d'annoncer que le pays va autoriser dès la semaine prochaine l'utilisation d'un traitement expérimental contre le Covid. Une thérapie autorisée aux Etats-Unis, à base d'anticorps de synthèse, mise au point par deux entreprises américaines, mais qui n'a pas encore reçu d'avis favorable des autorités européennes de régulation. 200 000 doses du traitement sont déjà commandées. Une première en Europe. A Berlin, les précisions de notre correspondant Ludovic Piedtenu.

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Au sujet d'un éventuel reconfinement, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal rappelle qu'à cette heure aucune décision n'a encore été prise. "Tous les scenarii sont sur la table", dit-il. L'Elysée ne prévoit d'ailleurs pas de prise de parole d'Emmanuel Macron la semaine prochaine. Toujours est-il que, si jamais, le ministre de l'Education nationale fait déjà connaître ses préférences en matière d'organisation de l'activité scolaire. Dans le Journal du Dimanche, Jean Michel Blanquer explique souhaiter que les écoles, collèges et lycées restent ouverts, avec des modalités de fonctionnements identiques à celles du mois de novembre. L'école "reste essentielle", dit le ministre. Sur cette affirmation, les syndicats d'enseignants sont d'accord. Toutefois, c'est sur les conditions du maintien des cours que les divergences s'affirment. Ghislaine David est porte-parole du SNUIPP-FSU.

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Au lendemain des manifestations de l'opposition à Vladimir Poutine dans toute la Russie, le Kremlin accuse les Etats-Unis d'ingérence tout en minimisant l'importance de la mobilisation. Des dizaines de milliers de personnes ont tout de même manifesté en soutien à l'opposant emprisonné Alexeï Navalny. Les rassemblements ont été réprimés avec violence et près de 3 500 manifestants ont été arrêtés selon une ONG sur place. Ce à quoi les Etats-Unis et l'Union européenne réagissent par une condamnation ferme des autorités russes. Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian s'est également exprimé sur la répression des opposants. Il était invité à réagir ce midi sur France Inter et France Info.

Regain de tension ce weekend entre Pékin et Taiwan. L'aviation chinoise, hier et aujourd'hui à nouveau, est accusée par la république indépendante d'avoir violé sa zone de défense aérienne, avec l'envoi d'une dizaine de bombardiers et de chasseurs. Énième tentative de la Chine pour faire pression sur Taiwan, dont elle revendique toujours la souveraineté depuis la fin de la guerre en 1949, sans que rien ne se concrétise. D'autant que l'Île a pu jouir toutes ces années d'un soutien actif des Etats-Unis, en particulier lors du mandat de Donald Trump.  Un soutien réaffirmé par la toute nouvelle administration de Joe Biden. Eclairage de Nabila Amel.

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