La France et le Rwanda promettent de renouer des "relations puissantes et irréversibles" après le discours d'Emmanuel Macron reconnaissant la responsabilité de la France dans le génocide de 1994.
"Dire, nommer, reconnaître" C'est ce qu'a voulu faire Emmanuel Macron, au mémorial du génocide de Kigali, là où reposent les restes de plus de 250.000 victimes du génocide des Tutsis de 1994. Dans ce discours, recueilli et solennel. Le chef de l'Etat a reconnu la responsabilité de la France dans le drame rwandais, comme Nicolas Sarkozy l'avait déjà fait en 2010. Il n'est pas allé jusqu'à exprimer des excuses au nom de la France. Il n'a pas explicitement demandé pardon. Mais il a eu cette phrase : "Seuls ceux qui ont traversé la nuit peuvent peut-être pardonner." Comment ce discours a-t-il été accueilli à Kigali ? On retrouve notre envoyée spéciale dans la capitale rwandaise Claude Guibal.
Les autres titres du journal
Le G7 exige la libération immédiate de l'opposant biélorusse Roman Protassevitch, tandis que l'Union européenne discute des sanctions économiques à prendre contre le régime d'Alexandre Loukachenko. L'Union Européenne qui a d'ores et déjà interdit son espace aérien aux avions biélorusses, et qui recommande à toutes les compagnies d'éviter l'espace aérien Biélorusse. La principale opposante au régime de Loukachenko, Svetlana Tikanovskaia, s'y trouve en exil depuis aout dernier. Et pour elle, les sanctions et pressions sur le régime doivent se poursuivre. Et l'organisation de l'aviation Civile Internationale se réunit aujourd'hui à Montréal pour tenter de statuer sur d'éventuels manquements aux règles régissant le transport aérien par Minsk.
Plus de cinq heures de table ronde ce matin au ministère de l'intérieur pour tenter d'aller au delà des phrases chocs et des provocations de la manifestation des policiers la semaine dernière. Le garde des sceaux Eric Dupond-Moretti a fait le déplacement pour ce débat sur les relations entre police et justice qui revient structurellement sur le tapis. Tous les désaccords n'ont pas été aplanis, et les échanges ont parfois été vifs mais tout de même respectueux et les syndicats de police en sont ressortis plutôt coopératifs.
Le premier ministre s'est rendu à Bourg-Saint Maurice, en Savoie, pour présenter son plan "avenir montagne". Apres une saison annulée du fait de la crise sanitaire, les territoires de montagne très dépendants économiquement du ski alpin, sont en difficulté. Le plan défendu par Jean Castex prévoit 650 millions d'investissements, dans le but de diversifier l'offre, et conquérir de nouvelles clientèles. Il s'agit par exemple de «dynamiser l’immobilier de loisir des stations" notamment en remettant en circuit 5 000 logements par an sur cinq ans. Et en luttant contre un mal ancien et persistant des stations de ski, les hébergements inutilisés., appelés "lits froids".
L'équipe
- Journaliste
- Journaliste
- Journaliste